Hier soir, lors du concert de We Are Wolves au National, je me suis souvenu de plusieurs faits que j'avais oubliés.
Premier fait oublié: Le National est une salle insupportable, surtout quand il n'y a pas de bancs. Son plancher en pente permet peut-être aux gens au fond de voir mieux, mais nous scrappent davantage le dos et les mollets qu'autre choses. Surtout dans ce genre de concert où la première partie débute à 10h. Et son vestiaire est toujours bondé, la file d'attente faisait le tour de la salle au complet. Disons le clairement: bâtard.
Deuxième fait oublié: Le magicien Giacomo est vraiment poche. La dernière fois, au gros show de lancement de We Are Wolves, toujours au National, on pouvait bien rire un peu, l'album s'appelle Total magique, il y a un magicien, bon ok, concept et tout et tout. Mais là, déjà que le spectacle tardait à commencer après une première partie (Donzelle et ses danseuses à bling) qui avait commencé à l'heure où les fonctionnaires sont au lit, on aurait bien aimé ne pas avoir à se taper ses tours bidons. Allez, transférez-moi ce magicien dans la section "fête d'enfants" chez McDo.
Troisième fait oublié: We Are Wolves met le paquet sur le luminaire. Je crois qu'ils ont dévalisé l'allée 43 du Réno-Dépôt: Spots blanc en forme de W-A-W en arrière-plan, une dizaine de cases de néon (4 couleurs par case), spots traditionnels en mouvement (bon, un technicien tirait sur une corde pour les faire bouger), stroboscopes, et ... des laser. Ouais, des bon vieux lasers, de fascinants lasers. L'homme n'est pas mieux qu'une mouche. Allumez un laser et il deviendra tout chose.
Quatrième fait oublié: Le vinyle de Total magique est vraiment beau. Ben, comme le cd, mais en 4 fois plus gros et avec 4 fois plus de dorure. À acheter à Xavier Caféïne et El Motor.