La SOPREF, la Société pour la promotion de la relève musicale de l’espace francophone, a décidé il y a quelques jours de mettre un terme à son existence "telle que nous la connaissions jusqu’ici".
Le but global de cet organisme à but non lucratif, qui a déjà onze années d'existence, est "d'améliorer les conditions de création, d'autoproduction, de diffusion et de promotion" des artistes indépendants, en dotant le milieu musical d'une structure fédératrice et permanente de soutien.
"Le monde change et la SOPREF n’a jamais souhaité devenir une institution", déclare l'organisme sur son site Web. Les employés permanents ne reviendront pas en poste à l'automne. Déjà, l'an dernier, sa filière distribution, LOCAL, avait fermé ses portes.
C'est le président le fondateur et vice-président de la SOPREF, Jean-Robert Bisaillon, qui gardera le fort pendant que l'organisme se cherche une nouvelle forme. La Société explique que devant l'industrie du disque qui périclite, son expérience et son savoir-faire pourraient bien servir à d'autres. "Les méthodes parallèles et plus artisanales des artistes et des créateurs en émergence deviennent une voie à suivre pour divers acteurs professionnels", explique l'organisme.
La Presse nous apprenait ce matin que la SOPREF discuterait avec trois organismes pour sa reprise, soit l'ADISQ, l'Union des artistes (UDA) et la Société professionnelle des auteurs et des compositeurs du Québec (SPACQ).
Avis aux musiciens, la SOPREF souligne également que "tous les producteurs contactés dans le but de reprendre leurs disques compacts invendus sont aussi invités à poursuivre le processus." La date limite: le 4 septembre. La liste des artistes se trouve par ici en bas du message.