samedi, mars 25, 2006

Retour sur le 5e anniversaire de Bande à part


Vendredi soir, toute l'équipe de Bande à part fêtait en grand son cinquième anniversaire au Spectrum de Montréal. Quatre groupes étaient venus célébrer l'évènement : aKido, Karkwa, Les Dales Hawerchuck et Malajube. Le spectacle était retransmis sur les ondes d'Espace Musique et sera en grande partie disponible sur le site de Bande à part.
Chaque groupe avait droit à une quarantaine de minutes, sauf Malajube qui, en tant que band "vedette", a eu droit a environ une heure. Heureusement, tout était strictement calculé, les débordements n'étant pas permis (diffusion radio oblige!), et les animateurs de la radio satellite animaient la foule durant les modifications techniques sur la scène. Je dis heureusement, car déjà que le spectacle durait plus de 4 heures, les débordements auraient eu raison de mon courage.
D'akido, je ne connaissais que la pièce Les Humains, où il échantillone un discours de Pierre Falardeau. Selon nos sources généralement bien informées, le bidouilleur a grosso modo reprit dans l'ordre les pièces de son disque Play Time. Soyons honnête, après 20 minutes, on avait hâte de voir Karkwa.

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Les membres de Karkwa ont fichtrement bien fait, jouant plusieurs de mes pièces préférées de l'album Les Tremblements s'immobilisent. Nommons entre autres Red Light (avec Betty Bonifassi, qui chantait avec Benoît Charest sur Les Triplettes de Belleville), Vertige et La Fuite. Le claviériste François Lafontaine était trippant à voir aller, lui qui groovait au rythme de ses notes aux vapeurs de Radiohead. Joie et plaisir m'envahissaient.

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Puis arrivèrent les frères Séguin, Pierre Fortin et Martin Bergeron: les Dales Hawerchuck. Un peu moins dissipée sur scène qu'à l'habitude, la bande de joyeux fêtard a tout de même mis le feu aux poudres avec leur rock bruyant et enragé, qui donne envie de se lancer sur le parterre donner des coups de coude! Ils ont entre autres fait quelques pièces de leur prochain album, qui sera enregistré avec les maîtres Olivier Langevin et Pierre Girard en janvier 2007.

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Après déjà plus de trois heures de concert, Malajube arriva sur scène, constumé comme à l'habitude d'étrange manière, pour défendre leur dernier disque Trompe-l'oeil. Le premier morceau fut un peu raté, les voix étaient légèrement fausses, des doigts out fourchus ici et là... Par contre le quintette s'est repris de belle façon, livrant à un Spectrum bien garni un sapré de bon set. Je suis parti avant la fin, épuisé par ces quatre heures intenses, juste après que le groupe ait joué Montréal -40C, une chanson simple mais puissante, qui clôturait une belle et longue soirée.

Longue vie à Bande à part, merci au nom des amateurs de musique d'ici de nous offrir des spectacles gratuits comme celui-ci. Chapeau.

P.S. Merci à BAP pour la photo.