Rock
Polipe
Polipe
Indépendant
Polipe
Polipe
Indépendant
Paru en février, ce premier mini-album éponyme de cinq titres commence son ascension dans les palmarès de vos médias indépendants préférés. Durant la vingtaine de minutes de ce disque, Polipe joue un rock qu'on pourrait qualifier de progressif - quelque part entre Genesis et Led Zeppelin - mélangé à une pop psychédélique mais toujours très mélodieuse. En fait, le trio, qui chante en français, concocte des pièces complexes où s'empilent plusieurs couches sonores et où s'alignent des phrases musicales chargées mais jamais confuses. Si La Ballade en ascenseur, qui lance l'album, et Superhumain nous font penser à Malajube par le son des guitares (sans oublier le chant soupiré sur Je pense à qui 2), la pièce Régulier nous rappelle davantage le Finley Quaye de Sunday Shining ou le Beck de The New Pollution. Au final, c'est un sacré beau mélange et, en plus, le tout vient dans une très belle pochette sérigraphiée de carton recyclé. À découvrir un peu partout au Québec lors de la tournée que le groupe partage avec Navet Confit, son frère de sang musical.
Philippe Papineau
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Paru dans Le Devoir du vendredi 30 mars