J'ai assisté hier à ce qui a été annoncé comme le dernier concert du groupe montréalais Les Georges Leningrad. Pour l'occasion, la Sala Rossa débordait de fan de la mythique formation. La salle a été réchaufée par un Felix Kubin en pleine forme, dynamique sur scène et armé d'un éclair (de génie?). Ses rythmes germano-industriels m'ont vraiment plu. Vêtu d'un veston noir et d'une cravate rouge, Kubin a quand même fait deux rappels, et parce que la foule en demandait encore, pas par obligation.
Puis Les Georges Leningrad. "C'est ça qui est ça", indiquait le rideau de papier installé pendant l'entracte.
Et ça a commencé comme ça:
Déchirements du rideau, musique assourdissante, le mosh pit s'est rapidement formé devant la scène. Poney a offert des bananes à la foule, Bobo lancait son costume pièce par pièce sur les fans, Mingo au masque doré, grattait la guitare, frappait les peaux et les touches du synthé. Faisait chaud chaud chaud, mais on était heureux -- je me suis même garoché dans le tas des pousseux. Porté par l'enthousiasme généralisé de cette soirée, je me suis laissé tenter par un vinyle, que j'ai cassé lors d'une solide débarque en vélo lors de mon retour chez nous. Schnoute. Heureusement, l'appareil photo n'est pas tout démoli, alors j'ai réussi à sauver quelques images pour vous.
mercredi, juin 27, 2007
Les Georges Leningrad, dernier spectacle
Publié par Philippe Papineau à 10:51 a.m.