Alors alors. Mes sources généralement bien informées m'apprennent pleins de choses bien intéressantes.
Il est vrai que LOCAL, comme outil de distribution, cessera ses activités. Pas rentable, et au lieu de s'enfoncer à nouveau dans les dettes, la SOPREF, qui dirige LOCAL, en ferait plutôt quelque chose d'autres. Le quelque chose d'autres, ça semble complexe. Sur le site de la SOPREF, on mentionne que lors de l'Assemblée générale extraordinaire du 10 septembre, il sera proposé que:
1. Que LOCAL Distribution devienne l’étiquette LOCAL Musique
2. Que ce nouveau label offre une prestation de deux niveaux comme ce fut le cas à la création du service de distribution collective (ça je pige pas vraiment, je vous avoue)
3. Que le nouveau label négocie une entente de distribution avec un distributeur commercial existant reconnu.
Donc une maison de disques, qui ferait affaires avec DEP, Outside, Fusion 3, Sélect, ou n'importe qui.
La directrice générale de la SOPREF a confirmé à ma collègue Frédérique Doyon que LOCAL deviendrait "un service de promotion collective, un lien entre artistes et distributeurs", un genre d'intermédiaire, de consultant. Ils coacheraient les artistes, et les représenteraient auprès des distributeurs.
Une maison de disque, donc, mais qui fera surtout des liens, et pas de production ni de distribution, si je comprends bien.
Dans l'avis de convocation à l'assemblée générale, le conseil d'administration rappelle que LOCAL Distribution affiche une baisse des ventes de 50 % depuis deux ans. Pour votre info, leur catalogue comprend beaucoup de bon matériel musical, dont Les Abdigradationnistes, The Blue Seeds, Didier Boutin, Les Goules, The Hot Springs, Carl-Éric Hudon, Jeremi Mourand, Sébastien Lafleur, Monsieur Mono... la liste est longue, et vous pouvez la retrouver ici.
lundi, août 20, 2007
LOCAL distribution: pas la fin, la transformation
Publié par Philippe Papineau à 10:08 p.m.
Libellés : distribution, LOCAL, SOPREF