Samedi, Rouyn-Noranda. Le ciel est magnifique, le soleil tape fort, le thé glacé coule à flot sur la terrasse au deuxième étage du club de go-kart. De cette hauteur, nous voyons la piste où dans quelques instants nous lutterons. J'analyse les virages, établit ma ligne de course, pense à ma stratégie d'arrêts aux puits, utiliserais-je les gommes tendres... Je tente aussi d'intimider mes adversaires, faisant des gros yeux à François et Marc-André, de Band de garage, minant la confiance de Cynthia Bellemare de la SOPREF, montant la foule contre ma collègue cibélienne Antonine, et tentant d'offrir des pots de vins à Anne-Marie Bergeron.
Boy, quand la course commence, t'as envie de dépasser tout le monde. Le frein? Pourquoi le frein, sinon pour déraper? Mes stratégies de déconcentration semblent fonctionner, puisque je gagne 3 places lors de course de qualification pour la finale. Malheureusement, je termine 4e, et seulement les 3 premiers se rendent en grande finale.
Mentionnons que cette année, ce n'est pas Olivier Robillard-Laveaux qui a remporté la course. Cela le punira pour m'avoir asséné une sauvage et disgracieuse descente du coude en plein milieu de la nuit pendant mon sommeil. Il y a une justice dans la vie.
Ici, à gauche sur la photo volée à Rock'n'doudou, on peut presque voir mon style inimitable, le capuchon au vent, l'oeil vif, et la lunette scintillante.
mardi, septembre 04, 2007
FME: la rage au volant du jeune Papineau
Publié par Philippe Papineau à 11:10 a.m.
Libellés : FME