Après quatre ans sous les verrous, le chanteur de Noir Désir, Bertrand Cantat, est sorti de prison cette nuit. Il avait été accusé à huit ans de pénitencier, en 2003, après avoir tué sa compagne Marie Trintignant, mais il a bénéficié d'une mesure de libération conditionnelle. Le sujet, hautement controversé autant en France qu'ici, n'a pas fini de faire jaser.
Nous ne referons pas son procès sur ce blogue, ni le procès de la justice, mais parlons plutôt musique.
Interrogé par l'Agence France-Presse sur l'avenir du groupe, le batteur du groupe Noir Désir Denis Barthe a rappelé que le contrat chez Barclay avait été prolongé "il y a deux ans", précisant cependant que "pour le moment aucun mot, aucune note d'une future composition" n'avaient été créés. Quant à l'envie de rejouer ensemble: "Oui, ce serait curieux que ce soit autrement", a-t-il déclaré.
Cantat doit se soumettre à deux obligations: être suivi psychologiquement et "s'abstenir de diffuser tout ouvrage ou oeuvre audiovisuelle dont il serait l'auteur ou le co-auteur et qui porterait, en tout ou partie, sur l'infraction commise, et de s'abstenir de toute intervention publique relative à cette infraction", selon le parquet.
Je trouve que c'est une drôle de contrainte, que d'empêcher par la force de la justice un homme de se prononcer sur lui-même, sur ce qu'il a fait, d'écrire sur ce qu'il ressent, de s'exprimer. C'est pour conserver la "paix sociale"?