Hier soir je suis allé faire un tour au Café Campus pour voir la bande de Misteur Valaire pour la première fois. À Tadoussac l'été dernier, j'avais quitté pour des raisons de grippe d'homme juste avant leur performance désormais mythique, où le plancher du Café du Fjord s'était effondré.
(Ça, c'est le genre d'anecdote qui te commence bien un texte de journal ou alors un communiqué de presse, et même parfois les deux à la fois...)
Et ben ma foi, j'en suis sorti un peu déçu. Je sais que les gars ont du talent à revendre, mais hier soir, je n'avais pas l'impression d'avoir quelque chose de frais, autant dans le sens nouveau que dans le sens flasheux. Oui, j'ai hoché la tête gentiment, ils bougent quand même pas mal sur scène, et leur électro jazz hip-hop est assez rythmée, mais jamais je n'ai senti cette bouffée attendue, cette accroche débile qui fait que ta main n'écoute plus personne et se lance dans les airs.
Je suis loin d'être un expert en électro, mais j'avais l'impression d'entendre du vieux. Un collègue journaliste sur place me l'a dit, voilà huit ans, des groupes faisait déjà ça pas mal avec autant d'efficacité, sinon plus (paraphrase).
Aussi, j'ai eu l'impression que les "vrais" instruments, les percussions, les cuivres à la Nils Peter Molvaer, étaient noyés, perdus dans le flot général.
Bref, Misteur Valaire a tous les éléments en main, suffit encore de faire quelques pas en avant. Je suis confiant.
jeudi, mars 27, 2008
Misteur Valaire, c'est d'valeur
Publié par Philippe Papineau à 3:51 p.m.
Libellés : Misteur Valaire