Je ne sais plus si j'ai aimé tant que ça le Karkwatson d'hier. C'est mélangeant, comme les groupes mélangés pour l'occasion.
Il y avait quelques bidules étranges, comme cet étrange miroir central, une genre de Sphère, comme le film, qui au fond n'a servi à rien, les effets d'éclairages avec le matériel miroitant ayant été minimes. Ça aura servi à peser sur le bouton : "drop le rideau". Il y a aussi quelques pièces, dont l'improvisation finale, dont on se serait passé. Et Patrick Watson qui chantait en français avec plus ou moins de succès: on y comprenait rien.
Et aussi cette stupide idée -- une obligation légale? -- de ne pas pouvoir rentrer dans la salle avec sa bière. D'autant que les musiciens en avait, eux, sur la scène. Paraît même qu'à Québec, ils en avaient beaucoup.
Cela dit, il y avait aussi de superbes moments. Voir, dans les premières pièces, François Lafontaine agir en chef d'orchestre, regarder son monde, leur faire des signes, moi j'ai trippé de voir ça. Et il n'a rien à envier à Kent Nagano côté cheveux.
Il y avait aussi de belles impros, cette passe xylophone/vibraphone, les traductions simultanées de Lous-Jean Cormier, la finale -- habituelle -- de Patrick Watson acoustique, assis dans la salle sur la grosse caisse, adossé à Cormier qui jouait de la guitare. Et le reste du band sur la scène à faire des choeurs.
Bref du bon et du moins bon, et la foule a visiblement bien apprécié l'effort des deux groupes. Il n'y a pas de mariage parfait, mais ce n'est vraiment pas un cas de divorce.
samedi, juin 14, 2008
Karkwatson, appréciation mélangée
Publié par Philippe Papineau à 3:55 p.m.
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