Cette rage me revient périodiquement, et je sais qu'elle vous affecte également, vous qui sortez souvent voir des spectacles autres que ceux dans les grandes salles. Et même là.
Chers promoteurs, organisateurs, groupes, quand vous indiquez une heure sur un billet, sur un site Web, sur un Myspace, merci de ne pas nous prendre pour des "cochons de payeurs", comme le dit si bien mon collègue Serge Truffaut. Merci de tenter de commencer le concert dans les environs approximatifs de l'heure quasiment prévue. Et si vous savez pertinemment que le concert ne commencera pas à 21h, mais plutôt à 23h30, et bien écrivez-nous 23h30 avec une mention claire que le concert commencera pile à l'heure et tout le monde sera heureux. Sauf peut-être ceux qui doivent se lever tôt le matin -- je ne parle pas de moi.
Je crois que les retards parfois systématiques -- voire systémiques -- sont un manque de respect envers ceux qui vous permettent de faire rouler votre business, de vivre, de manger et de payer vos loyers.
Certains, il faut le dire, sont beaucoup plus fiables que d'autres. On sait quand les portes ouvrent, on sait à peu près quand l'artiste commence. Évidemment, il est acceptable que l'on attende une quinzaine, voire une trentaine de minutes, le temps que plus de gens soient arrivés, c'est la prérogative du groupe qui montera sur scène.
Le plus agaçant, c'est pratiquement le mélange des deux. On achète un billet, et on se dit : bon, j'arrive à l'heure, ou deux heures plus tard? Ça dépend du quartier...
Il me semble que dans une époque où le consommateur mélomane a tendance à acheter moins de CD, il serait au moins important de ne pas le faire chier lorsqu'il va vous voir en concert.
Fin de la montée de lait. Merci de laisser vos commentaires.
dimanche, juin 29, 2008
Les cochons de payeurs
Publié par Philippe Papineau à 12:41 p.m.