Rock
Boni Suba
Boni Suba
La Tribu / Dep
D'emblée on se méfie. Dans le communiqué de La Tribu, qui vient de signer la jeune formation Boni Suba, composée de six Montréalais de 23 ans, il est écrit en haut de page: «Ils ne ressemblent à personne. Ils ont des choses à dire.» Deux qualités effectivement toujours recherchées... mais pas trouvées sur ce premier disque. En écoutant les quatre musiciens et les deux MC du groupe, on pense rapidement à Red Hot Chili Pepper, à du Jean Leloup époque Les Fourmis, au côté reggae d'un Paul Cargnello, au rendu rappé d'Omnikrom et consorts. Quant au propos, bof, entre quelques «heille le gros» et «yo dude», Boni Suba est, disons, davantage cégépien qu'universitaire. Ce sont des tounes de party semi-engagées, aux thèmes usés, chantées par des p'tits gars bien élevés. Le funk-rap de Boni Suba ne peut pas remplir les promesses de sa maison de disques, mais il a le mérite de soulever une grosse dose d'énergie, qui doit prendre tout son sens sur une scène.
Boni Suba
Boni Suba
La Tribu / Dep
D'emblée on se méfie. Dans le communiqué de La Tribu, qui vient de signer la jeune formation Boni Suba, composée de six Montréalais de 23 ans, il est écrit en haut de page: «Ils ne ressemblent à personne. Ils ont des choses à dire.» Deux qualités effectivement toujours recherchées... mais pas trouvées sur ce premier disque. En écoutant les quatre musiciens et les deux MC du groupe, on pense rapidement à Red Hot Chili Pepper, à du Jean Leloup époque Les Fourmis, au côté reggae d'un Paul Cargnello, au rendu rappé d'Omnikrom et consorts. Quant au propos, bof, entre quelques «heille le gros» et «yo dude», Boni Suba est, disons, davantage cégépien qu'universitaire. Ce sont des tounes de party semi-engagées, aux thèmes usés, chantées par des p'tits gars bien élevés. Le funk-rap de Boni Suba ne peut pas remplir les promesses de sa maison de disques, mais il a le mérite de soulever une grosse dose d'énergie, qui doit prendre tout son sens sur une scène.