Après 24 heures de rumeurs fournies et de cafouillages 2.0, la nouvelle est tombée officiellement tard hier soir: la chanteuse Lhasa de Sela est décédée des suites d'un cancer du sein. La Québécoise d'adoption, née d'une mère américaine et d'un père Mexicain, combattait déjà la maladie depuis 21 mois.
Sa voix était chargée d'émotion, comme un nuage gris d'automne, et nous déchirait le coeur tout en nous faisant sourire doucement. La douleur qui fait du bien, quoi. Découverte avec son album La Llorona en 1998, Lhasa a aussi livré en 2003 le magnifique album The Living Road, trilingue, et plus récemment en 2009 un album portant son nom, en anglais. Il faut absolument lire l'article de mon collègue Yves Bernard dans Le Devoir de ce matin, pour saisir la grandeur de Lhasa.
Cette triste mort, arrivée trop rapidement vendredi soir, a été suivie de nombreuses rumeurs sur Internet dès samedi soir sur Twitter et Facebook. Véritables catalyseurs de ouï-dire, ces réseaux sociaux ont frénétiquement propagé la "nouvelle" à tout vent, sans évidemment pouvoir la confirmer.
Toujours samedi soir, la maison de disque de Lhasa, Audiogram, a émis un message sur Twitter niant la mort de la chanteuse, écrivant sur leur page un message optimiste -- message qui étrangement a été effacé dans la nuit d'hier. «Lhasa se porte bien! Par respect pour Lhasa nous vous serions reconnaissants de tuer cette rumeur! Merci!». Pourtant, plus les heures passaient, plus les sources convergeaient, le beau-père de Lhasa Mike Pincus confirmant la nouvelle sur Facebook ("Lhasa de Sela died yesterday of breast cancer complications", samedi, 19h48), tout comme Jules Beckman, un ami de la famille. Cyberpresse cite ce matin l'attaché de presse d'Audiogram, Étienne Roy, qui a affirmé qu'il avait «comme ligne directrice» de ne rien confirmer.
Dimanche, la famille semblant déjà au courant, nous attendions de la maison de disque une confirmation du décès de Lhasa dans les heures qui ont suivi, mais il aura fallu attendre 22h pour obtenir la version officielle. Un silence radio bien étonnant dans le contexte et qui a alimenté la confusion.
Toute la journée, les grands médias auront tout de même attendu avant de publier la nouvelle, jusqu'à ce que Showbizz.net décide de se fier au témoignage du journaliste Claude André, qui annonçait la mort de son amie sur son blogue personnel.
Sa voix était chargée d'émotion, comme un nuage gris d'automne, et nous déchirait le coeur tout en nous faisant sourire doucement. La douleur qui fait du bien, quoi. Découverte avec son album La Llorona en 1998, Lhasa a aussi livré en 2003 le magnifique album The Living Road, trilingue, et plus récemment en 2009 un album portant son nom, en anglais. Il faut absolument lire l'article de mon collègue Yves Bernard dans Le Devoir de ce matin, pour saisir la grandeur de Lhasa.
Cette triste mort, arrivée trop rapidement vendredi soir, a été suivie de nombreuses rumeurs sur Internet dès samedi soir sur Twitter et Facebook. Véritables catalyseurs de ouï-dire, ces réseaux sociaux ont frénétiquement propagé la "nouvelle" à tout vent, sans évidemment pouvoir la confirmer.
Toujours samedi soir, la maison de disque de Lhasa, Audiogram, a émis un message sur Twitter niant la mort de la chanteuse, écrivant sur leur page un message optimiste -- message qui étrangement a été effacé dans la nuit d'hier. «Lhasa se porte bien! Par respect pour Lhasa nous vous serions reconnaissants de tuer cette rumeur! Merci!». Pourtant, plus les heures passaient, plus les sources convergeaient, le beau-père de Lhasa Mike Pincus confirmant la nouvelle sur Facebook ("Lhasa de Sela died yesterday of breast cancer complications", samedi, 19h48), tout comme Jules Beckman, un ami de la famille. Cyberpresse cite ce matin l'attaché de presse d'Audiogram, Étienne Roy, qui a affirmé qu'il avait «comme ligne directrice» de ne rien confirmer.
Dimanche, la famille semblant déjà au courant, nous attendions de la maison de disque une confirmation du décès de Lhasa dans les heures qui ont suivi, mais il aura fallu attendre 22h pour obtenir la version officielle. Un silence radio bien étonnant dans le contexte et qui a alimenté la confusion.
Toute la journée, les grands médias auront tout de même attendu avant de publier la nouvelle, jusqu'à ce que Showbizz.net décide de se fier au témoignage du journaliste Claude André, qui annonçait la mort de son amie sur son blogue personnel.
Messages
