lundi, mars 10, 2008

Critique: Yael Naim

--Pop--
Yael Naim et David Donatien
Yael Naim et David Donatien
Tôt ou tard - Warner

Yael Naim? Mais oui, c'est une de ses chansons qui accompagne la pub du nouvel ordinateur de Mac. Vous savez, le p'tit piano au début, le portable dans l'enveloppe... Et comme il n'y a pas de hasard, le second album de la Franco-Israélienne est en magasin en ce moment, sur étiquette Tôt ou Tard (Fersen, Delerm). Accompagnée du multi-instrumentiste David Donatien, la jeune chanteuse de 30 ans offre un disque à la fois surprenant et réconfortant. D'abord parce qu'il est chanté en trois langues, soit principalement en hébreu, partiellement en anglais et un tout petit peu en français. Au début, ça étonne, mais la sonorité de tous ces mots qu'on ne comprend pas -- mon hébreu est un peu rouillé -- est fort agréable à écouter. Il n'y a qu'à savourer le premier titre, Paris, pour se sentir happé dans la pop et le folk feutrés et délicats de Naim. Par-ci, par-là, quelques cordes, des cuivres et des percussions bercent la guitare et le piano. Si le dosage est généralement bon, Yael Naim se perd un peu à mi-parcours, entre autre sur la pleurnicharde Lonely. Mentionnons en terminant sa surprenante reprise de Toxic de Britney Spears. On vous l'assure: Yael Naim, ce n'est pas que du vent.