mardi, août 29, 2006

Tympans, où êtes-vous?

Hier, c'était comme prévu le lancement de l'album Les matins de grands soirs, des Breastfeeders. Au lieu de "mettre le disque et de manger des sandwichs", comme l'a si bien dit le chanteur Luc Brien, la formation a plutôt joué son disque... dans l'ordre!
Au départ, surprise, le son était vraiment pas si fort qu'attendu. Joie, me disais-je, on va pouvoir sortir d'ici sans avoir un gros buzz dans les oreilles. Première erreur. Plus les pièces se suivaient, plus le volume (et l'intensité) montait. Au rappel, où les Breastfeeders ont nécessairement joué des pièces de Déjeuner sur l'herbe, ça buchait solide. Et, évidemment, je suis sorti de l'endroit le tympan bien saignant. Mais heureux. Si le groupe parvient à jouer les pièces de leur second album de façon aussi précise et puissante que les pièces du premier, ça va donner des spectacles hallucinant.
Fred Fortin à la batterie a gardé son chandail toute la première chanson, ce qui m'a poussé àdire que peut-être il le garderait plus que deux chansons cette fois-ci. Deuxième erreur.
Comme les pièces ont été jouées dans l'ordre, c'était donc au dernier morceau du premier set que nous saurions si la cornemuse serait de la partie pour Septembre sous la pluie. Comme on n'avait pas vu de trace de grand roux à kilt, nos espoirs s'était amenuisés. Troisième erreur. C'est qu'il n'était pas roux, ni en kilt, le coquin de joueur de cornemuse. Résultat un peu décevant, car ça jouait pas mal vite pour lui je crois, et quelques notes ont échoué un demi ton plus bas, mais on lui pardonnera: c'était probablement son premier spectacle rock aux côtés de Johnny Maldoror.

Voilà pour le compte-rendu. Maintenant le name dropping (malhabile) tant attendu.
En entrant dans la foule du lobby, j'ai croisé Olivier Langevin à qui j'ai échangé une solide poignée de main. Je l'ai croisé plus tard avec Mara Tremblay. Robin Aubert, qui a réalisé quelques clips de Mara était aussi présent, casquette brune sur la tête. Juste avant d'entrer dans la salle, je salue M.-A. de Band de garage, que je croise un peu partout ces jours-ci et qui porte un chandail jaune, comme ça lui arrive souvent. Comme tout se passe au bar, j'y ai croisé un peu plus tard Anick Jean et Karine, de Comme un homme libre. Aussi une comédienne qui joue la joueuse de pichenotte dans Ramdam (ben oui, ça m'arrive d'écouter Ramdam). Parlant de téléroman jeunesse, me semble que le barman a déjà joué dans Watatatow. Quatrième erreur: essayer de revenir à sa place dans la salle avec deux bières dans des verres de plastique mou sans couvercle. À la fin de la prestation, j'ai aussi croisé Sylvain Séguin des Dales et le non moins alcoolisé Stefie Shock. Une soirée qui se termine avec Stefie Shock, ç'a a de la classe, me semble. Ça ira, ça ira...