jeudi, janvier 25, 2007

Ces jours-ci, j'écoute...

... du Hank Williams.

Je le concède, c'est pas très franco. Mais il me hante. J'essaie fort depuis quelques jours d'écouter pleins d'affaires. Le disque de Natasha qui m'était glissé entre les doigts. The Besnard Lakes. Ou les rééditions des deux premiers albums de Green Day reçues la semaine dernière. Nenni. Hanky boy ne sort pas du lecteur CD.

Hank Williams a été un des plus importants personnage de la musique country aux États-Unis. Il est né en 1923, en Alabama et est mort à 29 ans, le premier janvier 1953. Sur la route pour un concert, assis sur la banquette arrière, un cocktail de morphine (il avait depuis l'enfance de graves maux de dos) et d'alcool vient à bout de lui. Une vraie mort rock star!

Bref, sa voix nasillarde, la guitare slide de l'enfer et les textes sombres ont tout pour me plaire. Et tout pour m'enlever de la tête les "pa-pa-pa-pa" de Dumas hier soir. Hank, c'est mon homme ces temps-ci.

Hear the lonesome whiperwill
He sounds too blue to fly
The midnight train is whining low
Im so lonesome I could cry

Ive never seen a night so long
When time goes crawling by
The moon just went behind a cloud
To hide its face and cry

Did you ever see a robin weep
When leaves begin to die
That means hes lost the will to live
Im so lonesome I could cry

The silence of a falling star
Lights up a purple sky
And as I wonder where you are
Im so lonesome I could cry

-- Texte de I'm so lonesome I could cry, 1949