Croyez-le ou non, le montréalais que je suis et qui a appris la vie dans les ruelles de Rosemont n'était jamais allé à Tadoussac. Jamais vu de balène. Cette fin de semaine était donc la grande aventure, j'allais au Festival de la chanson de Tadoussac.
Vendredi matin, je retrouvais mes compagnons de voyage au métro Pie-IX, tout près des studios de CIBL. J'ai d'ailleurs délaissé Franco-Phil pour ce périple. Je serai de retour, chers auditeurs, je serai de retour.
Le soleil pétait de rayons, et la route valonneuse n'a pas plue à notre bonne vieille van Toyota 1991. Quelques arrêts furent essentiels, les gars sortant devant le véhicule pour faire comme si on y comprenait quelques choses. Suffit de se taper la bédaine et de se frotter les mains en disant des "ouais ouais ouais".
Une fois arrivé et les bagages déposés, je fis le tour de la baie, marchant sur la plage, repérant les salles et les chapiteaux où ont lieu les concerts. Mille fois, je consulte l'horaire de poche pour tout oublier mon planning en 4 minutes.
Ici, les gens sont trop gentils. Tout le monde se regarde, se dit bonjour: méchant contraste avec notre chère métropole. C'est un peu déroutant, mais oh combien agréable.
En marchant sur la rue qui suit la plage, je tombe sur la tente du slam session où Yvi et ses comparses récitent quelques textes. C'est plutôt bon, mais je suis curieux d'aller voir son collègue Reggie, qui est du spécial "De Tadoussac à Saint-Malo". J'arrive alors que Flavie est sur la scène. Belle voix, beau son de guitare, un peu trop filet de pêche à mon goût. Puis Reggie embarque, mélangeant le trad, la chanson, le folk. Il a de l'énergie à revendre et la salle répond bien.
Il est à peine 18h, souper puis la soirée peut commencer.
Vendredi matin, je retrouvais mes compagnons de voyage au métro Pie-IX, tout près des studios de CIBL. J'ai d'ailleurs délaissé Franco-Phil pour ce périple. Je serai de retour, chers auditeurs, je serai de retour.
Le soleil pétait de rayons, et la route valonneuse n'a pas plue à notre bonne vieille van Toyota 1991. Quelques arrêts furent essentiels, les gars sortant devant le véhicule pour faire comme si on y comprenait quelques choses. Suffit de se taper la bédaine et de se frotter les mains en disant des "ouais ouais ouais".
Une fois arrivé et les bagages déposés, je fis le tour de la baie, marchant sur la plage, repérant les salles et les chapiteaux où ont lieu les concerts. Mille fois, je consulte l'horaire de poche pour tout oublier mon planning en 4 minutes.
Ici, les gens sont trop gentils. Tout le monde se regarde, se dit bonjour: méchant contraste avec notre chère métropole. C'est un peu déroutant, mais oh combien agréable.
En marchant sur la rue qui suit la plage, je tombe sur la tente du slam session où Yvi et ses comparses récitent quelques textes. C'est plutôt bon, mais je suis curieux d'aller voir son collègue Reggie, qui est du spécial "De Tadoussac à Saint-Malo". J'arrive alors que Flavie est sur la scène. Belle voix, beau son de guitare, un peu trop filet de pêche à mon goût. Puis Reggie embarque, mélangeant le trad, la chanson, le folk. Il a de l'énergie à revendre et la salle répond bien.
Il est à peine 18h, souper puis la soirée peut commencer.