Juste pour le plaisir, on a fait un pool ADISQ avec la petite mais oh combien valeureuse équipe du dimanche du Devoir. Pas d'argent, on jouait simplement pour la gloire, le respect et la prospérité.
Et ben j'ai fini bon dernier sur cinq participants, loin derrière avec 3 bons choix sur 12. Vint-cinq pour cent au bulletin. Pas besoin de vous dire que "A", "L", "E" et "B", sans compter les autres qui n'ont pas participé, ont bien ri de moi. J'ai répliqué: qui a suivi le GAMIQ cette année? Voilà un silence qui me satisfait.
Tout de même, je ne sais jamais qui suivre de ma logique ou de mon coeur dans ces affaires-là. Choisir Bélanger devant Vallières? Choisir Mes Aïeux devant Malajube? Choisir Annie Villeneuve devant Isabelle Boulay? Euh non pas ce coup-là. Alors j'ai visé dans le milieu, et pas dans le mille. J'ai même choisi Damien Robitaille comme révélation de l'année au lieu de Tricot Machine.
En gros, Mes Aïeux, Daniel Bélanger et Duo Dubois ont été les plus récompensés. Pierre Lapointe a gagné meilleur spectacle de l'année, c'est mérité. Isabelle Boulay a encore gagné l'Interprète féminine de l'année. Mara, un jour, ça sera ton tour.
Voici les aberrations chromatiques de la soirée, crées par les lentilles de l'ADISQ:
- Interprète masculin de l'année: Nicolas Ciccone? Devant Bélanger, Lapointe, Vallières et Séguin? Oui, c'est un vote populaire.
- Album rock: Les Trois Accords? Devant Xavier Caféïne?
- Auteur ou compositeur de l'année: Daniel Bélanger est bon. Mais le concept de son album a déjà été réalisé par Jérôme Minière il y a quelques années, et c'était, à mon goût, meilleur. Et qu'on aime ou pas leur musique, Tricot machine et Daniel Beaumont ont écrit des textes à dresser le poil.
- Groupe de l'année: Mes Aïeux. J'hésitais entre Kaïn (côté rationnel) et Malajube (côté émotif). Même Mes Aïeux eux-mêmes sont tannés de s'entendre. Ils l'ont dit avec justesse, Dégénération, date de 2003.
Les gagnants sont ici. Félicitation à "A" pour sa victoire. Tout mon respect, et bonne chance pour la gloire et la prospérité.
dimanche, octobre 28, 2007
ADISQ: le pool du bureau, ou un certain constat d'échec
Publié par Philippe Papineau à 10:58 p.m.
Libellés : Adisq