Hier soir, le groupe Me Mom and Morgentaler lancait une série de 4 concerts "retrouvailles" au Club Soda, ce qui marque aussi la réédition de leur unique album Shiva Space Machine.
Peut-être parce que j'étais trop jeune lors du moment fort de la carrière du groupe montréalais (en gros 1990-1993), je n'ai jamais été un fan, et je ne les avais jamais vu en show. Le fan moyen de Me Mom entrait au Cégep à ce moment, j'entrais au secondaire.
Mais hier soir, j'ai vu un très bon show, trilingue (français, anglais, espagnol), assez énergique, qui a visiblement fait plaisir à la foule compacte. Le parterre a particulièrement rebondi sur Anarchie, jouée en début de concert, et sur Heloise, Everybody's got AIDS et Your Friend, cette dernière étant jouée au rappel.
Tout le groupe était vêtu de blanc, contraste fort avec le rideau rouge et les drapeaux de la même couleur qui furent brandis au début du concert par trois homme masqués. Aidez-moi pour la symbolique. Parlant d'images, des dessins de propagande communiste chinoise étaient projetées en fond de scène.
Gus Van Go et sa bande ont mis l'emphase sur le fait qu'ils n'étaient plus très jeunes, avec humour, évidemment. Du body surfing? Allez-vous être capable de soulever le surfer? Du limbo avec la guitare comme poteau? Icch, sacré mal de dos...
Bref, un bon concert, mais si vous n'êtes pas un fan, les 32 $ + taxes + frais seront peut-être un investissement qui exige réflexion. Il devrait rester des places pour la représentation de dimanche.
J'avais quelques vidéos à vous montrer, mais l'engin de merde de Blogspot ne fonctionne pas...
jeudi, novembre 15, 2007
Moi, ma mère et un docteur pratiquant l'avortement
Publié par Philippe Papineau à 4:56 p.m.
Libellés : club soda, Me mom and morgentaler