Presque trois ans ont passé depuis la première attaque massive de la formation rock Les Dales Hawerchuk. Après une année de repos et de création, ils reprennent du service cette semaine, avec la parution de leur deuxième galette, Les Dales Hawerchuk 2, toujours réalisée par le leader de Galaxie 500, Olivier Langevin
En entrevue au bout du fil, quelque part sur la route entre Montréal et Rimouski, le guitariste et chanteur Sébastien Séguin peine à calmer le reste du groupe, visiblement dissipé à l'arrière du camion de tournée. Pas étonnant, parce que les membres des Dales Hawerchuk, issus de Roberval, sont de bons vivants pour qui, visiblement, il n'y a pas mauvais moment pour s'amuser. À trois reprises, Sébastien interrompt la discussion pour calmer son frère Sylvain Séguin, le batteur Pierre Fortin et le nouveau bassiste Charles Perron.
Débutée en 2005 comme un trip un brin adolescent, l'aventure musicale des «Dales» les a menés déjà bien loin. Leur premier disque, écoulé à près de 10 000 exemplaires, leur a permis de faire énormément de spectacles -- 125 concerts et autant de soirées de «brosse» en environ un an -- et de voir un de leurs clips tourner abondamment sur les ondes de MusiquePlus. C'est une performance fort honorable, surtout dans un marché aussi étroit que celui du Québec. «Après, on s'est effacés un peu, raconte Sébastien Séguin. on était contents de se faire oublier, pour revenir aujourd'hui avec quelque chose de nouveau... pis de meilleur!»
Il est vrai que les Dales ont pris du galon sur ce deuxième disque. Techniquement, ils sont devenus de meilleurs musiciens, et leur musique est plus chargée, plus lourde, sans pour autant faire dans la dentelle. Du rock et quelques passages country qui brassent la compagnie, quoi.
L'apport du réalisateur Olivier Langevin (Galaxie 500, Fred Fortin) -- qui a aussi fait le mix et la prise de son -- y est certainement pour quelque chose. «On a eu un peu plus de temps de studio; alors, avec Olivier, on a essayé de pousser les chansons une coche plus loin. Il nous a aussi aidés dans les sons de guitares, explique Sébastien Séguin. Tsé, travailler avec Langevin, c'est comme avoir Claude Lemieux dans ton équipe en série: il marque des buts gagnants!»
Comme à son habitude, le groupe a livré un disque dense et court, où l'on peut retrouver 16 chansons en environ 33 minutes. Notons également la présence sur Les Dales Hawerchuk 2 de Vincent Peak (Grimskunk, Groovy Aardvark) et du violon de Mara Tremblay.
Nouveau bassiste
En entrevue au bout du fil, quelque part sur la route entre Montréal et Rimouski, le guitariste et chanteur Sébastien Séguin peine à calmer le reste du groupe, visiblement dissipé à l'arrière du camion de tournée. Pas étonnant, parce que les membres des Dales Hawerchuk, issus de Roberval, sont de bons vivants pour qui, visiblement, il n'y a pas mauvais moment pour s'amuser. À trois reprises, Sébastien interrompt la discussion pour calmer son frère Sylvain Séguin, le batteur Pierre Fortin et le nouveau bassiste Charles Perron.
Débutée en 2005 comme un trip un brin adolescent, l'aventure musicale des «Dales» les a menés déjà bien loin. Leur premier disque, écoulé à près de 10 000 exemplaires, leur a permis de faire énormément de spectacles -- 125 concerts et autant de soirées de «brosse» en environ un an -- et de voir un de leurs clips tourner abondamment sur les ondes de MusiquePlus. C'est une performance fort honorable, surtout dans un marché aussi étroit que celui du Québec. «Après, on s'est effacés un peu, raconte Sébastien Séguin. on était contents de se faire oublier, pour revenir aujourd'hui avec quelque chose de nouveau... pis de meilleur!»
Il est vrai que les Dales ont pris du galon sur ce deuxième disque. Techniquement, ils sont devenus de meilleurs musiciens, et leur musique est plus chargée, plus lourde, sans pour autant faire dans la dentelle. Du rock et quelques passages country qui brassent la compagnie, quoi.
L'apport du réalisateur Olivier Langevin (Galaxie 500, Fred Fortin) -- qui a aussi fait le mix et la prise de son -- y est certainement pour quelque chose. «On a eu un peu plus de temps de studio; alors, avec Olivier, on a essayé de pousser les chansons une coche plus loin. Il nous a aussi aidés dans les sons de guitares, explique Sébastien Séguin. Tsé, travailler avec Langevin, c'est comme avoir Claude Lemieux dans ton équipe en série: il marque des buts gagnants!»
Comme à son habitude, le groupe a livré un disque dense et court, où l'on peut retrouver 16 chansons en environ 33 minutes. Notons également la présence sur Les Dales Hawerchuk 2 de Vincent Peak (Grimskunk, Groovy Aardvark) et du violon de Mara Tremblay.
Nouveau bassiste
L'alignement des Dales Hawerchuk a été légèrement modifié lors de la saison morte, avec l'arrivée du bassiste Charles Perron, anciennement musicien avec Les Frères Cheminaud. Perron a remplacé Martin Bergeron, qui a dû choisir entre son travail d'ingénieur en pétrochimie et la musique corrosive des Dales. L'arrivée de Charles Perron, un ami de longue date des autres membres du groupe, semble les ravir. «C'est un très bon bassiste, et le son qu'il a fitte très bien avec notre façon de jouer. En plus, il vient de s'acheter un gros ampli Ampeg, fa que on l'aime encore plus!», dit en rigolant le plus jeune des frères Séguin.
Ils ont beau faire les zouaves dans le camion, les Dales ont quand même vieilli, et ça se sent dans quelques textes de ce deuxième disque. Swomp, par exemple, contraste avec leurs chansons de beuverie. Les frères Séguin, qui écrivent les textes, y racontent l'histoire d'un ami qui quitte Montréal. «On est bien avec nos chums, on est tous très proches, et quand il y a quelqu'un qui part, ça nous fait de la peine comme si on perdait quelqu'un de notre famille, raconte Sébastien. On a peaufiné nos textes pas mal plus, on a essayé d'amener ça ailleurs, tout en faisant du Dales Hawerchuk. On va vers de nouvelles avenues, où on n'aurait pas osé s'aventurer sur le premier disque.»
Le groupe a déjà plus d'une vingtaine de concerts à leur agenda, ce qui est de bon augure pour le reste de leur année. «On va tout faire pour que le monde embarque», assure Sébastien. Comme lancer leur album en pleines séries éliminatoires? «C'est pas du marketing! On est ben contents que le Canadien soit en séries, mais il faut écouter les matchs en même temps qu'on fait des spectacles, et ça, c'est pas mal d'ouvrage!"
***
Lancement au Diable vert, le 30 avril. Ils présentent justement le match du Canadien avant la performance des Dales. Finalement, le concert surprise de Gatineau, après celui des Dales, a été annulé. Par le fait même il n'est plus surprise, mais il n'est plus tout court alors hein, pourquoi nous en parler!
Ils ont beau faire les zouaves dans le camion, les Dales ont quand même vieilli, et ça se sent dans quelques textes de ce deuxième disque. Swomp, par exemple, contraste avec leurs chansons de beuverie. Les frères Séguin, qui écrivent les textes, y racontent l'histoire d'un ami qui quitte Montréal. «On est bien avec nos chums, on est tous très proches, et quand il y a quelqu'un qui part, ça nous fait de la peine comme si on perdait quelqu'un de notre famille, raconte Sébastien. On a peaufiné nos textes pas mal plus, on a essayé d'amener ça ailleurs, tout en faisant du Dales Hawerchuk. On va vers de nouvelles avenues, où on n'aurait pas osé s'aventurer sur le premier disque.»
Le groupe a déjà plus d'une vingtaine de concerts à leur agenda, ce qui est de bon augure pour le reste de leur année. «On va tout faire pour que le monde embarque», assure Sébastien. Comme lancer leur album en pleines séries éliminatoires? «C'est pas du marketing! On est ben contents que le Canadien soit en séries, mais il faut écouter les matchs en même temps qu'on fait des spectacles, et ça, c'est pas mal d'ouvrage!"
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Lancement au Diable vert, le 30 avril. Ils présentent justement le match du Canadien avant la performance des Dales. Finalement, le concert surprise de Gatineau, après celui des Dales, a été annulé. Par le fait même il n'est plus surprise, mais il n'est plus tout court alors hein, pourquoi nous en parler!