Petite soirée de départ tranquille, travail et offre intérieure obligent. Heureusement, le ciel ne nous est pas tombé sur la tête, croisons les doigts pour le reste de l'événement, et prions cette étrange personne qu'est dame Nature, qui, nous le savons tous, revêt, l'hiver venu, son blanc manteau.
J'ai pu entendre une demie-heure de Chocolat, qui sonnait pas mal du tout, malgré quelques erreurs dans les chansons et quelques problèmes techniques à la basse vers la fin. "C'est marqué dans notre contrat qu'on peut rien lancer dans la foule", a lancé Jimmy Hunt avant de donner un coup de main à la gravité afin que son verre de bière s'écrase sur la scène. Il y avait une bonne foule dans cet espace gigantesque longeant la rue Clark.
Juste après, c'était au tour du Roi poisson, sur une petite scène derrière, de repousser les nuages. La foule compacte dansait devant la scène, particulièrement pendant Premier rang, leur "hit", selon leurs propres dires. Ma préférée est plutôt Ouvrier. Parfois malajubesque, parfois karkwaïen, parfois Charleboisé, les cinq musiciens ont resserré leur son légèrement. Notons le passage sur la scène de Maître J sur une chanson digne de La Russe -- justement de Malajube --, sans oublier l'apparition du Roi poisson lui-même, tout couronné de papier d'aluminium qu'il était.
Je me garde un tour de grande roue pour plus tard, quand j'aurai les pieds et le dos davantage en compote.
jeudi, juillet 24, 2008
FrancoFolies, soir 1
Publié par Philippe Papineau à 10:53 p.m.
Libellés : Chocolat, FrancoFolies, le roi poisson