lundi, mars 16, 2009

Mémoires de Bashung


















Le grand chanteur français Alain Bashung s'est éteint samedi, à Paris, des suites d'un cancer du poumon. Sacrée perte pour la musique.

J'ai été attiré par Bashung sur le tard, avec ce qui s'avère probablement son album le plus difficile, L'Imprudence. Super sombre, ambiances étranges, presque pas d'instruments, pratiquement pas besoin de mélodies. Après, j'ai reculé dans le temps, Osez Joséphine, La Nuit je mens, Ma petite entreprise...

Bashung avait du génie et de l'audace, ont affirmé dans les derniers jours ses collègues de la chanson. Je retiendrai de lui sa voix unique, sa créativité, la diversité de son qu'il a su entretenir tout au long de sa carrière et sa forte présence scénique.

J'ai eu la chance de voir son spectacle aux FrancoFolies, il y a de cela quelques années, et c'était époustouflant. En 2005, j'écrivais dans Le Devoir ceci: "Avec l'ambiance, l'attitude, la musique, on a figé sur place, hypnotisé par la grandeur de la chose. C'était une première expérience «bashungesque» que l'on n'oubliera pas de sitôt." Malheureusement, ce fut la dernière.

Et pour vous, qu'est-ce qu'il représentait, Bashung?