De grands concerts extérieurs tous les jours? On trouvait le concept un peu forcé, mais les festivaliers ont répondu à l'appel. Quant à l'hommage à Bashung, c'est un peu raté, on n'a entendu qu'une seule pièce du grand chanteur pendant tout le festival... Retour sur quelques moments marquants.
-Le moment de générosité (matérielle): Julien Mineau, de Malajube, qui laisse filer une de ses guitares dans la foule du Métropolis. Pas mal mieux que d'attraper une balle au baseball!
- Les moments d'émotion déchiquetée: Paul Piché, au concert des Colocs, qui gâche non seulement le morceau inédit La Comète, mais aussi Paysage lors du rappel, en oubliant grossièrement les paroles.
- Le moment contrasté: Drôle de mélange jeudi soir au Métropolis alors que Jeune Chilly Chill montait sur scène afin de chauffer la salle pour Oxmo Puccino. Le premier s'est fait copieusement huer par la foule après chaque chanson, alors que le second a reçu un raz de marée d'amour. Mauvais casting.
- Le moment inoubliable: Juliette Gréco. À 82 ans, elle ne court pas sur scène, mais elle nous regarde intensément, elle bat des bras, elle bouge jusqu'à ses doigts pour faire passer l'émotion. Un récital qu'on n'est pas près d'oublier.
- Le moment «enchaîner deux chansons, c'est faisable»: Coeur de pirate a peut-être effectué la plus belle reprise des Francos en interprétant Étienne d'août, de Malajube, mais elle gagnerait à ne pas systématiquement prendre la parole entre chaque morceau pour, au fond, ne rien dire de pertinent.
- Le moment route 66: Notre découverte française des FrancoFolies, Sammy Decoster, qui, avec son folk-rock, nous a fait rouler sur les routes de terre poussiéreuses du sud des États-Unis. Vivement son retour pour une balade un peu plus longue.
- Les moments papier sablé: Les trois concerts extérieurs de Benoit Paradis, Bernard Adamus et Placard-Macbeth. Leurs forces ne résident pas tant dans la finesse, mais dans la pure authenticité, même si c'est un peu rugueux. Un petit coup de papier sablé sur nos âmes
-Le moment de générosité (matérielle): Julien Mineau, de Malajube, qui laisse filer une de ses guitares dans la foule du Métropolis. Pas mal mieux que d'attraper une balle au baseball!
- Les moments d'émotion déchiquetée: Paul Piché, au concert des Colocs, qui gâche non seulement le morceau inédit La Comète, mais aussi Paysage lors du rappel, en oubliant grossièrement les paroles.
- Le moment contrasté: Drôle de mélange jeudi soir au Métropolis alors que Jeune Chilly Chill montait sur scène afin de chauffer la salle pour Oxmo Puccino. Le premier s'est fait copieusement huer par la foule après chaque chanson, alors que le second a reçu un raz de marée d'amour. Mauvais casting.
- Le moment inoubliable: Juliette Gréco. À 82 ans, elle ne court pas sur scène, mais elle nous regarde intensément, elle bat des bras, elle bouge jusqu'à ses doigts pour faire passer l'émotion. Un récital qu'on n'est pas près d'oublier.
- Le moment «enchaîner deux chansons, c'est faisable»: Coeur de pirate a peut-être effectué la plus belle reprise des Francos en interprétant Étienne d'août, de Malajube, mais elle gagnerait à ne pas systématiquement prendre la parole entre chaque morceau pour, au fond, ne rien dire de pertinent.
- Le moment route 66: Notre découverte française des FrancoFolies, Sammy Decoster, qui, avec son folk-rock, nous a fait rouler sur les routes de terre poussiéreuses du sud des États-Unis. Vivement son retour pour une balade un peu plus longue.
- Les moments papier sablé: Les trois concerts extérieurs de Benoit Paradis, Bernard Adamus et Placard-Macbeth. Leurs forces ne résident pas tant dans la finesse, mais dans la pure authenticité, même si c'est un peu rugueux. Un petit coup de papier sablé sur nos âmes