jeudi, septembre 10, 2009

Critique: Le Bonheur en 3D - Éléphantine

Pop rock
Le Bonheur en 3D
Éléphantine
Sphère / Dep

Le quatuor montréalais Éléphantine avait attiré notre attention l'an dernier avec un minialbum de rock aérien imparfait mais prometteur. Voici que le chanteur Maxime Desbiens-Tremblay -- Manolo dans l'émission de télé Ramdam -- et ses potes musiciens André Pelletier, Julien Simard et Marc-André Pételle lancent leur premier disque complet, Le Bonheur en 3D, qui ne va guère plus loin que leur premier effort. Pendant une quarantaine de minutes, Éléphantine construit un univers pop-rock planant qui, 12 ans plus tard, repique à peu près tous les trucs d'OK Computer de Radiohead, ainsi que quelques bruitages des Islandais de Mùm. L'album est réalisé de façon impeccable, la voix juste, quoique monocorde, ressort bien à travers le large panorama d'instruments, mais le tout est assez répétitif et ne nous happe pas, faute peut-être de refrains forts et de textes vraiment prenants. À côté de Karkwa ou d'Alexandre Désilets, Éléphantine ne fait pas le poids.