dimanche, octobre 11, 2009

Ferland, l'underground québécois?

Vous vous souvenez, il y a quelques mois on vous disait que Charlotte Gainsbourg allait reprendre sur son prochain disque, une pièce de "l'underground québécois"? Jane Birkin avait confirmé la présence de cette chanson, en ajoutant: "c'est extraordinairement drôle».

Et bien on sait maintenant que cette pièce suggérée par Beck -- qui travaille avec la fille de Serge -- est Le Chat du café des artistes, de Jean-Pierre Ferland.

Hein? Ferland? On sait que le concept de l'underground est un peu élastique, mais là c'est quand même étirer la marge jusqu'au centre! Tout dépendant, évidemment du point de vue, d'à partir d'où on dirige notre regard.

Rien à redire sur le choix de la chanson, une de mes préférées de Jaune, la musique y est débile, la mélodie porteuse, le drum tout simplement génial. Mais il me semble que Gainsbourg et Beck auraient pu gratter un peu plus, piger parmi les véritables talents de l'underground d'ici. Visiblement, il ne fallait pas voir la drôlerie de Birkin comme de l'humour, mais comme de l'étrangeté.

Faisons donc deux constats:
1- Chers lecteurs, notre rêve de voir la comédienne-chanteuse reprendre WD-40, Mononc' Serge, Les Trois accords, Plume, Jean Leloup ou André Guitare est mort et enterré.
2- On est toujours underground par rapport à quelqu'un d'autre.