mercredi, février 24, 2010

Quatre questions aux Trois accords




Plus de quatre mois après le lancement de leur troisième album, Dans mon corps, Les Trois Accords filent encore le parfait bonheur. Deux pièces, dont l'hyper accrocheuse Caméra vidéo, se sont récemment hissées au sommet des palmarès, alors que le ruban du vidéoclip de la pièce éponyme est usé à la corde. Quelque part sur la route, le batteur du groupe Charles Dubreuil répond à nos questions sur leurs concerts donnés aux Olympiques et sur leur rentrée montréalaise, ce jeudi, sur la scène du Métropolis.

Est-ce qu'un spectacle pendant les Jeux, c'est un spectacle comme les autres?
Charles Dubreuil: C'est différent parce qu'on y a fait quatre courts concerts de 30 minutes en deux jours. Mais moi et Alexandre [Parr, le guitariste, NDLR], on est deux très, très grands fans des Olympiques. Si on me demandait à quel moment je prendrais mes vacances idéales, je dirais tous les deux ans pendant les Jeux, pendant 14 jours! Alors, t'imagines pour nous comment c'est spécial d'aller là.

La faible présence du français à la cérémonie d'ouverture des Olympiques fait beaucoup jaser. C'est un sujet qui vous tient à coeur?
C. D.: On ne s'est jamais mêlés à des débats du genre. On veut juste jouer de la musique, et on laisse les guerres linguistiques et les guerres politiques à ceux que ça intéresse. Ça peut nous toucher d'un point de vue personnel, mais pas d'un point de vue artistique.

Au Métropolis, jeudi, il faudra apporter ses lunettes de soleil, il paraît?
C. D.: On a eu une rencontre avec le gars de Solotech et on a arrêté de louer des lumières quand on s'est rendu compte qu'on était en train de faire sauter les fusibles du Métropolis! On s'est dit que, comme ça se passait pendant Montréal en lumière, aussi bien mettre le paquet. Ils vont ouvrir les valves à LG2!

Vous allez inviter la section de cuivres et l'harmonie d'école de Dans mon corps?
C. D.: La réalité de la tournée fait qu'on n'a pas tout le temps les moyens de traîner des cuivres avec nous — j'en ai un à côté de moi et il coûte cher en maudit pour lire son livre! —, mais au Métropolis, on va s'arranger pour qu'ils soient là. Par contre, on ne sait pas encore si ça va marcher avec l'harmonie, c'est quand même compliqué, des jeunes de seize ans; tous des drogués, tsé, on ne sait pas si on va être capables de les gérer. Au fond, on va juste essayer de faire ce qu'on fait depuis toujours: faire rire le monde et le faire chanter à tue-tête.

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À Montréal, au Métropolis, le 25 février. Entrée: 25 $. À Québec, au Petit Champlain, les 19 et 20 mars. Entrée: 25 $