samedi, septembre 25, 2010

GAMIQ 2010: à vous de voter

La liste des nominations du GAMIQ a été dévoilée cette semaine. Avec sept mentions, Bernard Adamus domine la compétition, une autre preuve, s'il vous en faut encore, que le grand folkeux vit une année de rêve. Fred Fortin suit avec 4 nominations, tout comme Misteur Valaire.


L'événement a fait quelques changements cette année, entre autres dans les catégories. En fait, le GAMIQ essaie depuis sa création de trouver son identité, sa touche, son créneau. En ne voulant pas faire comme le MIMI, en voulant se faire plus représentatif... bref, on ne peut pas reprocher au Gala de ne pas être à l'écoute. De toute façon, personne n'est jamais content de ce genre de soirée. Trop ci, pas assez ça.

Vous avez, chers lecteurs. votre mot à dire dans 6 catégories. Le poids du public compte pour 50 % de la décision finale, l'autre moitié étant celle des jurys de l'industrie. Votez au http://www.gamiq.net/, jusqu'au 22 octobre.

Question de réseaux
Pour son édition 2010, le GAMIQ a préféré délaisser les artistes qui ont mis le pied dans l'engrenage des grands médias et des organisations établies pour mettre davantage en lumière les plus petits joueurs. Vrai que c'était un peu étrange de voir Karkwa et Patrick Watson presque tout gagner dans les dernières années, alors que les deux groupes étaient aussi du gala de l'ADISQ. La démarche a deux conséquences. De un, les artistes moins établis profiteront sûrement d'une plus grande visibilité. De deux, les changements font remonter la question clé suivante: est-ce que l'on récompense la musique alternative, ou une industrie underground? L'offre musicale de Patrick Watson est pas mal plus alternative que celle d'un Sylvain Cossette, mais le groupe est capable, toutes proportions gardées, de vendre des CD et de rejoindre le grand public.

Louis-Jean Cormier, chanteur de Karkwa, racontait dans La Presse ceci: "Je trouve que ça accentue le clivage entre la scène alternative et le mainstream. Si tu refuses des artistes qui sont sur des réseaux commerciaux, tu peux mettre de côté des albums débiles. Regarde Beck et Arcade Fire : ils sont partout, mais selon moi, ils restent des artistes alternatifs (...) Selon moi, c'est présumer qu'un artiste underground se doit d'être pauvre et pas connu."

Vous en pensez quoi?