lundi, février 27, 2006

Toujours vivant

Oui, je suis toujours vivant, comme le disait si bien Gerry Boulet. Malgré le fait d'avoir passé une vingtaine d'heures dans divers avions, malgré le décalage horaire, je suis bien en vie, l'oeil pétillant. J'ai pu pendant mes deux jours à Paris voir le spectacle de Bénabar et lui parler pendant une trentaine de minutes de son nouvel album et de son lui-même en général.
Il est sympathique, le Bénabar. Assis dans une petite loge des Folies Bergères, il a répondu de bon coeur à mes questions les plus diverses. Paternité, Renaud, fanfares, femmes, Renaud, phobies, journalisme, Renaud... Quoi? Une insistance? Bah, oui. Pour faire sortir le "motton". La phrase choc du genre: "Je ne l'ai jamais dit à personne, mais à toi je me confie: je suis le fils illégitime de Renaud Séchan." Il ne l'a pas dit, pas celle là du moins, mais d'autres bonnes, ça oui. Ça sera à lire dans les prochains jours sur ce blogue et dans Le Devoir du 10 mars. Faut pas vendre les punchs!

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Par ailleurs, j'ai profité de ce séjour parisien pour visiter la FNAC Saint-Lazare, près de l'Opéra Garnier. La FNAC, c'est une des grandes -- sinon la plus grande -- chaîne de magasins musical, du type Archambault. De la musique, donc, mais des films, des vinyles, des livres, du matériel électronique, des écouteurs, des postes d'écoutes à devenir fou, et ce sur plusieurs étages. La joie du mélomane et du cinéphile. Mais bon, la musique y coûte cher, comme partout dans l'Hexagone. C'est pourquoi il faut fouiller, et ne pas acheter ce qu'on peut trouver au Québec. En moyenne, un album neuf récent peut coûter dans les 18 euros, soit 25 dollars. Au moins la taxe est inclue. Quant aux DVD, faut être très prudent, car les normes ne sont pas les mêmes qu'en Amérique du Nord. Les Français utilisent le système PAL, et nous le NTSC. Certains DVD peuvent lire les deux, mais c'est encore peu fréquent. Il est possible de "dézoner" son lecteur DVD, curieux informez-vous.

J'ai donc vu sur les tablettes de la FNAC quelques disques québécois. Ma plus belle surprise, pleins de disques de Richard Desjardins sont disponibles, plus que dans bien des disquaires montréalais. Boom Boom, Les Derniers humains, le live au Club Soda... Bravo. J'ai aussi vu le disque des Trois accords et même un exemplaire de Si on avait besoin d'une cinquième saison, d'Harmonium, dans une édition imprimée là-bas, et non importée. Mais soyons prudents, y'a pas que du bon, lors d'une précédente visite, j'y ai trouvé un simple de Marie-Mai. Et un disque de René Simard. Non, pour René c'est pas vrai, mais j'aurais aimé ça. Je pense que je l'aurais acheté. Même à 18 euros.