jeudi, août 10, 2006

Ce que ne vous lirez pas sur les Breastfeeders dans Le Devoir

En vrac, quelques retailles d'entrevue, d'intérêt public mais qui ne cadraient pas nécessairement avec l'entrevue.

- À propos de Fred Fortin: "Membre? On sait pas encore ce qui se passe avec ça. Fred avait déjà remplacé Kiki pendant quelques shows avant la sortie du premier album. Quand Kiki a fait son dernier show, on a pas eu le temps de se trouver quelqu'un et on a appelé Fred. Ça fait bientôt un an qu’il joue avec nous. Quand il peut pas, il a des remplaçants. Il y a Nicotine (anciennement du Nombre) et un certain Anthony (Dutch Oven)."

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Joe: "Des gars de Boston sont venus avec leur caméras enregistrer notre spectacle au Francos. On ferait peut-être un petit DVD. Quand on est allé là-bas, ils avaient vraiment trippé. Mais si on fait un DVD on va produire le show, avec 5 caméras, 24 pistes."

- Joe: "Mon premier disque c’était U2, War. Quand j’étais petit, mon père m’avait mis les écouteurs et m’avait mis Hendrix dans le fond. C’est là que c'est parti. Il m’a aussi fait écouter les Who, les Kinks."

- Luc: "On ne prétend pas qu’on est des représentants du garage ou des sixties, surtout pas. Si t’écoute Martin Deschamps ça parait qu’il a écouté Offenbach comme un fou. On essaie toujours de ressembler aux gens qu’on aime."

- Luc, à propos du danger de se répéter: "Hier, j’ai vu Wilfred à la télé, qui disait que son premier album était plus balade, le deuxième plus «up-tempo» et que ça lui tentait de faire un album country. Dis donc que t’as pas de style… Y’a une différence entre avoir un style et tourner en rond. J’appelle pas ça tourner en rond, j’appelle ça un effet de spirale."

- Sur la scène musicale québécoise du moment: Luc: "Il nous plait plus que jamais. Y’a des groupes qui auraient jamais jouer a la radio il y a cinq ans et qui font des gros hits et qui vendent 200 000 albums. Quand on a formé un band fin 1999, c’est entre autres parce qu’on trouvait que c’était plate ce qui se passait. Y’avais des bons groupes mais on les comptait sur une main." Et aussi: "Il y a dix ans, Le Devoir n'aurait jamais rencontré Les Breastfeeders. Les Dales Hawerchuck n'auraient jamais fait un hit. Faut dire que notre génération commence a prendre la place. Les vieux commence à se retirer, un moment donné il fallait que le Québec passe à d’autres choses que Paul Piché et Michel Rivard."

Merci à Joe et à Luc des Breastfeeders pour la jasette!