jeudi, septembre 07, 2006

Critique - Mahjor Bidet

Rock
Mahjor Bidet
Mahjor Bidet, Indépendant
Découverte depuis quelques semaines déjà, la formation Mahjor Bidet se taille ces jours-ci une belle place sur les palmarès des radios alternatives québécoises. Et comme le groupe offre maintenant son minialbum de trois chansons aux Anges Vagabonds et à L'Oblique, pourquoi ne pas vous en glisser un mot? À la base, ces chansons - en français - sortent des méninges du chanteur et multi-instrumentiste Serge-André Amin, mais il est accompagné de quatre comparses, dont Renaud Bastien, qui joue maintenant avec les désormais beaucoup moins locaux Malajube. Le pistolet (laser?) sur la pochette nous donne l'impression d'embarquer à bord d'un vaisseau spatial musical, apesanteur comprise. Les guitares, les claviers, les percussions et les voix plutôt monocordes sont enrobés de petits bruitages qui donnent à l'ensemble une ambiance de voyage interstellaire de dessin animé, pas tout à fait dans l'esprit d'Il était une fois... l'espace mais pas très loin. On y tombe sans retenue et on se surprend à chanter sous la douche le refrain de Painful Love: «Le monde aime ça quand c'est cheap et que ç'a l'air beau.» Tout le contraire de Mahjor Bidet, quoi!

Paru le 1er septembre 2006 dans Le Devoir