vendredi, mars 09, 2007

Critique - Paul Cargnello

Folk-rock
Brûler le jour
Paul Cargnello
Anubis - Outside
Enregistré en à peine une semaine dans l'appartement de Paul Cargnello, Brûler le jour est le meilleur disque que le chanteur et multi-instrumentiste ait livré à ce jour. Ce premier effort en français de la part de cet anglophone de Montréal - il se permet tout de même quelques phrases dans la langue de Shakespeare - s'écoute sans heurts linguistiques. Que les pièces soient inspirées du blues (Paulette et Henri, J'ai perdu mon chapeau à Knoxville), du reggae (Dans le printemps, Le Grand chien) ou du rock (Ne lis pas cette lettre), les instruments résonnent, la basse et les claviers nous portent et on a l'impression d'être dans le salon de Cargnello avec son groupe The Frontline, voire avec les Tomas Jensen, Marco Calliari, Fred Fortin et compagnie qui ont collaboré à ce disque. Les 13 titres, qui ressemblent davantage à une seule et même longue chanson tellement le tout s'emboîte bien, feront la trame sonore idéale des premières bières sur les terrasses et des premières escapades à vélo dans la ville, bref, de la fin de cette hibernation qui n'en finit plus de finir. Chapeau, Cargnello!


Publié dans Le Devoir du 9 mars 2007.