lundi, août 06, 2007

Les musiciens classiques drogués? Pas une surprise...

Le Soleil de ce matin titrait à sa Une: "Dopage à l'orchestre --- 30 % des musiciens professionnels combattent le stress à coup de bêta-bloquants."


Titre fort, certes, mais pas une grande nouvelle, il me semble. En passant, les bêta-bloquants éliminent l’anxiété en diminuant le rythme cardiaque, explique le journal.


Le texte nous apprend qu'"aujourd’hui, les intervenants qui gravitent autour du milieu estiment qu’en Amérique du Nord, entre 20 et 30 % des musiciens professionnels consomment le produit. Certains en avalent quelques fois par année, avant les auditions, par exemple, d’autres, à chaque répétition. Depuis quelques années, les bêta-bloquants ont frayé leur chemin dans les universités et les conservatoires."


Intéressant, mais pas surprenant. Il me semble que c'est un des milieux où je m'attendais le plus à ce genre de statistiques. Celui de la musique, tous styles confondus. Classique, jazz, rock, country, folk, rap, reggae... Pour combattre le stress, ou pour aider à la créativité, la drogue fait partie du monde de la musique, qu'on aime ou pas. Miles Davis, Jimmy Hendrix, Jim Morrison, Johnny Cash, Janis Joplin, sont quelques exemples connus par tous. Et la liste pourrait s'alonger drôlement, et de noms plus près de nous. Pour plusieurs, c'est la bière qui fera le boulot. Un, deux, trois petites broues avant le show et hop, on saute sur scène un peu plus relax.


Mais bon, avouons qu'un violoncelliste en queue de pie qui se prend un petit bêta-bloquant backstage, ça frappe l'imaginaire.