Je lisais plus tôt cette semaine sur le forum IndieQuébec que le groupe Chocolat avait foutu la merde lors de leur passage aux Îles-de-la-Madeleine. Rien n'était confirmé, il y avait des ouïes-dires, alors je ne vous en avais pas parlé. Olivier Robillard-Laveaux aborde le sujet dans sa chronique cette semaine, confirmant de source officielle ce qui s'y est passé.
Citons-le : "Selon la responsable de la programmation de la salle, Maude Charest, les cinq rockeurs auraient brisé des chaises et des verres, insulté des employés et perturbé le concert de Zébulon qui se produisait le même soir. Aucune plainte n'a été déposée contre le groupe malgré l'intervention de la police. "
N'oublions pas que les talentueux musiciens avaient aussi saccagé leur loge au dernier Festival de musique émergente en Abitibi-Témiscamingue. Ils avaient au moins eu la décence de s'excuser ensuite par voie de communiqué.
C'est dommage que Chocolat se sabote systématiquement. Leur premier album Piano élégant est un de ceux que j'écoute le plus souvent, et j'essaie de le faire jouer régulièrement à la radio. Et ce qu'a fait Jimmy Hunt en solo était aussi très intéressant. Là n'est pas le problème.
Rien ne semble jamais aboutir avec le groupe. Déjà, les entrevues peuvent se révéler un exercice complexe et nécessitent quelques tentatives. Ensuite le groupe a tardé à se trouver un batteur à leur goût, le choix s'avérant étrangement complexe. Les clips? Qui saura trouver une idée qui leur plaît... Même Grosse Boîte n'a pas voulu annoncer un de leur concert qui avait pourtant lieu.
Chocolat a peut-être le mode de vie des Rolling Stones, mais il ne peut pas se permettre toutes ces frasques. Sans quoi je ne serais pas surpris qu'ils finissent par se retrouver sans Grosse Boîte.
jeudi, juillet 17, 2008
Cacophonie chocolatée
Publié par Philippe Papineau à 12:26 p.m.
Libellés : Chocolat