samedi, août 02, 2008

Alexandre Désilets, Gatineau, Karkwa et Malajube pour terminer en beauté

Quelques heures avant que Diane Dufresne ne monte sur la grande scène de la rue Sainte-Catherine, demain, pour clore ces 20es FrancoFolies, quatre des meilleurs groupes québécois du moment prendront tour à tour d'assaut la scène Les Shows, aux abords de la rue Clark, pour un marathon musical.

Et les coureurs sont de haut calibre: Alexandre Désilets, Gatineau, Karkwa et Malajube. Ensemble, ces quatre artistes et formations révèlent bien la vivacité de la musique québécoise.

Les deux premiers sont moins connus du grand public. Si Gatineau offre un hip-hop énergisant, frôlant le jazz et le rock, Alexandre Désilets fait plutôt dans la chanson ambiante, magnifiquement enrobée d'une mystérieuse et légère aura électronique. Ils ouvriront le bal pour Karkwa et Malajube, deux groupes rock encensés tant par le public que par la critique. «Il y a un noyau de fans qui suit les quatre groupes, dit Stéphane Bergeron, le batteur de Karkwa. Ça serait surprenant qu'il y ait quelqu'un qui vienne nous voir et qui déteste un des autres spectacles.»

Désilets, qui sera le premier à monter sur scène demain, est conscient qu'il est le moins rock du quatuor. «Le défi, c'est de faire quelque chose qui sera à la hauteur de la musique des trois autres groupes, confie Désilets. On garde les arrangements de l'album, mais on est conscients que Gatineau, ça va bouger pas mal, et que les gens ont bien hâte d'entendre Karkwa et Malajube.»

Chacune des performances de 50 minutes sera enregistrée pour la télévision, pour être diffusée ultérieurement à TV5, Radio-Canada et Artv. «Ça ajoute une petite peur, dit Séba, de Gatineau. On a ajouté au groupe un percussionniste et un choriste pour ce concert.» Quant à Malajube, qui a commencé la préproduction d'un nouvel album, il offrira au public quelques nouvelles chansons. «Ça fait longtemps qu'on n'a pas joué, indique le batteur Francis Mineau. On a seulement fait trois shows dans les sept derniers mois. Mais ça ne s'oublie pas, c'est comme faire du vélo!»
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Photo Jacques Nadeau Le Devoir