vendredi, août 31, 2007
Budda ciné roll - Alexandre Champigny
Publié par
Philippe Papineau
à
12:32 a.m.
Libellés : Alexandre Champigny, Audiogram, Budda ciné roll
Alexandre Champigny brise la glace
En cette rentrée automnale, toute une bande de musiciens francophones au son pop électro éclaté mais ô combien rafraîchissant offrira au public québécois le fruit de son dur labeur. Avant même que Le Husky, Jérôme Minière, Geneviève et Mathieu ainsi que Navet Confit ne déposent leurs disques dans les bacs, ce sera le nouveau venu Alexandre Champigny qui brisera la glace avec son premier disque solo, Budda ciné roll. Et disons d'emblée qu'il n'a pas à rougir devant ses prédécesseurs.
Publié par
Philippe Papineau
à
12:23 a.m.
Libellés : Alexandre Champigny, Audiogram, Budda ciné roll
jeudi, août 30, 2007
Rouyn, d'ici, c'est loin en titi...
... sauf en avion, bien sûr (quoique c'est pas moins loin, c'est juste moins long).
Le Festival de musique émergente en Abitibi-Témiscamingue, qui à lui seul demande une respiration complète à prononcer à la radio, débutait aujourd'hui, jeudi, et se poursuivra jusqu'à dimanche. Je quitte Montréal vendredi matin pour Rouyn-Noranda (capitale nationale du cuivre), et je tenterai de vous faire quelques petits comptes-rendus au fur et à mesure. Au pire, ça sera en revenant (mais dans quel état!). Je tenterai aussi de représenter les lecteurs de ce blogue, ceux du Devoir ainsi que les auditeurs de CIBL au mieux de mes capacités à la possible compétition de go-kart en tentant de déloger l'indécrottable champion Olivier Robillard-Laveau de la première marche du podium.
Sur ce, soyez prudents, mangez vos fruits et légumes, regardez toujours des deux côtés de la rue en traversant, et évitez d'écrire trop de parenthèses dans vos messages.
Publié par
Philippe Papineau
à
9:25 p.m.
Libellés : FME, Rouyn-Noranda
mercredi, août 29, 2007
FME - Rouyn-Noranda, bouillon de culture
Dès ce matin, la route 117 sera probablement plus achalandée qu'en temps normal puisque plus d'une cinquantaine d'artistes et de groupes et toute une foule de mélomanes se dirigeront vers Rouyn-Noranda, où a lieu jusqu'au 2 septembre le 5e Festival de musique émergente en Abitibi-Témiscamingue (FME). Les résidants de la capitale nationale du cuivre, eux, sont impatients que le rideau se lève sur quatre jours de musique «mur à mur».
En vétéran de la scène musicale de Rouyn-Noranda, l'extravagant duo Geneviève et Mathieu a pu voir le festival prendre du galon depuis ses balbutiements, en 2003. Au bout du fil, une Geneviève Crépeau très rieuse raconte que, durant tout l'événement, la ville est saisie d'une excitation sans pareil. «C'est fou, il y a même plein de personnes qui prennent leurs vacances pendant le festival! Et il faut voir la quantité de bénévoles: il y en a à la tonne.»
En couple depuis dix ans et ensemble sur scène depuis huit ans, Geneviève Crépeau et Mathieu Dumont sont très engagés dans le développement culturel de leur ville. Outre la musique, ils travaillent entre autres à L'Écart, le centre d'art de Rouyn. «Y'a vraiment une énergie culturelle spéciale pour une petite région, assure Geneviève. Je me suis promenée vraiment partout au Québec, et je n'ai jamais retrouvé ça. Ici, il y a le Festival du documentaire, le FME, le festival de film, la biennale d'art performatif... Y'a ben des affaires pour une si petite ville.»
C'est vrai qu'il y a, autour du FME, une aura particulière. Même les musiciens se bousculent au portillon pour être de la programmation. «Quand tu viens jouer au festival, tu es en présence du public, des journalistes, des autres musiciens, et ça crée une énergie très spéciale, c'est un peu le Noël des musiciens!», dit Geneviève en rigolant. Il faut aussi dire que, pour les groupes (et les journalistes aussi, soyons francs!), le FME est une grosse fête, une colonie de vacances pour éternels adolescents, qui se déroule un peu partout dans les bars et les salles de la ville, et aussi autour du feu du camp Flavrian, qui héberge tout ce beau monde.
Nouvel album
Même si le prochain album de Geneviève et Mathieu, Rouge-gorge, ne paraîtra qu'un peu plus tard en septembre, les festivaliers auront tout de même la chance de voir leur «performance». Performance dans le sens de concert, mais également dans le sens de démonstration artistique, avec toute la folie qui vient avec.
Et dans ce domaine, ils sont très forts, il n'y a qu'à réécouter leur chanson Timili-Poulet pour s'en convaincre. «Quand on a commencé à jouer, il y avait une ambiance musicale assez sombre au Québec. Il n'y avait pas encore d'humour nulle part. La musique, c'était quelque chose de bien sérieux; il n'y avait pas Les Trois Accords et Les Cowboys fringants, il n'y avait pas de couleur.»
Maintenant que la situation a pris du mieux, Geneviève et Mathieu ont tranquillement bifurqué vers quelque chose de plus «sérieux». «Cette année, on fête nos dix ans d'amour, alors c'est un disque assez sensuel, avec des textes où on se parle. Après dix ans, on a atteint un calme. Notre enfant a sept ans -- l'âge de la raison --, les choses se sont stabilisées, alors je pense qu'on pouvait aller dans quelque chose de plus réfléchi.»
Pour ce troisième album, le duo a invité plusieurs musiciens, dont Thomas Augustin, claviériste de Malajube, Lederhosen Lucille, Benoît Laverge (Gwenwed) et Ponto Paparo. Déjà, quelques pièces peuvent être entendues sur leur site Myspace, et les premières copies leur parviendront par un des camions qui parcourront aujourd'hui les nombreux kilomètres qui séparent Montréal de Rouyn-Noranda.
***
Du nouveau matériel à écouter par ici!
Publié par
Philippe Papineau
à
11:52 p.m.
mardi, août 28, 2007
Dernier sprint pour voter au GAMIQ
Il ne reste plus qu’une semaine pour voter pour le GAMIQ 2007. Le vote se termine le vendredi 31 août 23h59. Pas une seconde de plus, on vous prévient. Visitez le http://www.gamiq.ca/ pour déposer votre bulletin virtuel dans une non moins virtuelle urne. Les lauréats sont déterminés par un vote du public (50%) et un vote de l’industrie (50%).
La soirée, animée par Rémi-Pierre Paquin et Kim Bingham, aura lieu le dimanche 16 septembre au Métropolis de Montréal. Des billets peuvent être achetés sur le site Internet, au coût de 10 $.
En espérant que vous gagnerez vos élections!
Publié par
Philippe Papineau
à
9:47 a.m.
dimanche, août 26, 2007
La rentrée...
Publié par
Philippe Papineau
à
11:36 p.m.
Navet Confit, vidéo 3
C'est qu'il sait créer l'attente le grand mausus. En même temps, c'est ben moi qui les mets ici!
Publié par
Philippe Papineau
à
11:01 p.m.
Les Cowboys fringants perdent leur batteur
Publié par
Philippe Papineau
à
2:54 p.m.
Les Anges Vagabonds rebondissent
Ah, un petit email de Michèle Méthot, des Anges Vagabonds, nous apprend que le disquaire en ligne reprend vie peu à peu.
"Le catalogue du www.angesvagabonds.com n'est pas tout à fait à jour, nous nous excusons de ce délai. Nous nous remontons les manches cet automne pour vous rendre plus facilement accessible les nouveautés de notre bouillonnante scène locale. Ceci dit, faites comme plusieurs inconditionnels des Anges, n'attendez pas la mise à jour. Envoyez-nous vos demandes. On s'en occupe."
Les Anges ont aussi un Myspace: www.myspace.com/angesvagabonds. Vous pourrez aussi rencontrer Michèle au FMEAT, et aussi l'entendre à Fréquence libre, sur les ondes de Radio-Canada, chaque vendredi vers 13h45. C'est parfait quoi: de 10h à midi, c'est Franco Phil, on dîne, puis on écoute Michèle à Rad-Can. Paraît même qu'elle est une fidèle de Franco Phil!
Publié par
Philippe Papineau
à
2:42 p.m.
mercredi, août 22, 2007
mardi, août 21, 2007
Sacré solo de... concertina !?!
Certains passent des heures à pratiquer les grands solos de guitare du rock, avec des résultats pas toujours incroyables, mais souvent bien potables. Moi même, j'ai ma petite routine quotidienne de Joe Satriani (c'est faux, je pratique en fait les solos des Trois accords, c'est plus simple).
Ayant atteint la perfection ultime à la guitare, je me suis trouvé récemment un nouveau défi. Faire un solo de concertina. "Caractéristiquement les concertinas ont des boutons disposés aux deux bouts et se distinguent des accordéons par la direction de mobilité des boutons", nous apprend Wikipédia.
Peu importe, ce qui est impressionnant, c'est ça. Il s'appelle Niall Vallely. Enjoyez!
Publié par
Philippe Papineau
à
9:57 p.m.
lundi, août 20, 2007
LOCAL distribution: pas la fin, la transformation
Alors alors. Mes sources généralement bien informées m'apprennent pleins de choses bien intéressantes.
Il est vrai que LOCAL, comme outil de distribution, cessera ses activités. Pas rentable, et au lieu de s'enfoncer à nouveau dans les dettes, la SOPREF, qui dirige LOCAL, en ferait plutôt quelque chose d'autres. Le quelque chose d'autres, ça semble complexe. Sur le site de la SOPREF, on mentionne que lors de l'Assemblée générale extraordinaire du 10 septembre, il sera proposé que:
1. Que LOCAL Distribution devienne l’étiquette LOCAL Musique
2. Que ce nouveau label offre une prestation de deux niveaux comme ce fut le cas à la création du service de distribution collective (ça je pige pas vraiment, je vous avoue)
3. Que le nouveau label négocie une entente de distribution avec un distributeur commercial existant reconnu.
Donc une maison de disques, qui ferait affaires avec DEP, Outside, Fusion 3, Sélect, ou n'importe qui.
La directrice générale de la SOPREF a confirmé à ma collègue Frédérique Doyon que LOCAL deviendrait "un service de promotion collective, un lien entre artistes et distributeurs", un genre d'intermédiaire, de consultant. Ils coacheraient les artistes, et les représenteraient auprès des distributeurs.
Une maison de disque, donc, mais qui fera surtout des liens, et pas de production ni de distribution, si je comprends bien.
Dans l'avis de convocation à l'assemblée générale, le conseil d'administration rappelle que LOCAL Distribution affiche une baisse des ventes de 50 % depuis deux ans. Pour votre info, leur catalogue comprend beaucoup de bon matériel musical, dont Les Abdigradationnistes, The Blue Seeds, Didier Boutin, Les Goules, The Hot Springs, Carl-Éric Hudon, Jeremi Mourand, Sébastien Lafleur, Monsieur Mono... la liste est longue, et vous pouvez la retrouver ici.
Publié par
Philippe Papineau
à
10:08 p.m.
Libellés : distribution, LOCAL, SOPREF
LOCAL distribution: la fin?!?
J'ai entendu dire entre les branches que la SOPREF mettrait fin aux activités de sa branche de distribution, LOCAL, faut de sous.
Encore, en février, la SOPREF sonnait l'alarme, et une subvention gouvernementale avait réglé la situation. Six mois plus tard, le problème semble de retour. Les répercussions pour les groupes, les disquaires en ligne ou sur les rues, ainsi que pour les amateurs de musique seraient assez nuisibles.
Un dossier à suivre.
Publié par
Philippe Papineau
à
8:45 a.m.
Un autre aperçu de Navet Confit
Un autre petit bout de film de la séance de studio de Navet Confit est en ligne. On y voit Vincent Peak et Fred Fortin en compagnie de Jean-Philippe Fréchette. L'album double de 24 pièces s'intitulera LP2 exposant 2.
Publié par
Philippe Papineau
à
8:42 a.m.
dimanche, août 19, 2007
Tant qu'à parler de chansons de vélo
Quand je roule sur Saint-Urbain, toujours lors du trajet maison-travail, je passe en face du café L'Amandier. Aucune idée si c'est bien ou pas, et on s'en fout, mais à chaque fois, la chanson de Georges Brassens me revient en tête. "J'avais l'plus bel amandier / Du quartier / Et, pour la bouche gourmande / Des filles du monde entier / J'faisais pousser des amandes / Le beau, le joli métier !"
Et ça roule, vous savez pas comment ça roule avec ça dans la tête. Les gars du Tour de France devraient se doper à la musique, ça serait plus rigolo, non?
Publié par
Philippe Papineau
à
10:47 p.m.
Socalled - You are never alone
Oui, ça fait quelques temps que ce titre de Socalled tourne dans ma tête. Déjà, sur la compilation de Pop Montréal de l'an passé, elle avait fait du ravage dans mes neurones.
Elle accompagne souvent mes voyages à vélo, entre ma Petite-Patrie et le centre-ville où se trouve le travail. Lalalalalalalalalala, you are never alone. Puis en sifflant. Fut fut fut fut fut fut, you are never alone. Puis je recommence avec les lalala, puis re fut fut fut. On dirait que la route est moins longue, que la piste cyclable de la rue Saint-Urbain raccourcit, que la gravité est mois forte, et que mon Road King de bicyclette décole juste un peu. On dirait même qu'il y a encore plus de belles filles sur les trottoirs, ou alors c'est que je me fais un vidéoclip dans ma tête.
Voici la pièce, tirée d'une prestation live diffusée vraisemblablement sur France 3. Bonne route à vélo !
Publié par
Philippe Papineau
à
10:29 p.m.
samedi, août 18, 2007
Le retour de Mogilny
Là je parle du groupe de musique, pas d'Alexander Mogilny, auteur de 76 buts durant la saison de hockey 1992-93.
Mogilny, donc, avait fait paraître en 2002 un premier album éponyme avant de disparaître de mes écrans radar, écrans que j'ai installés dans mon garde-robe, avec une lumière rouge au plafond, ambiance sous-marin. Sur cet album du quatuor, on retrouve la voix de Geneviève Néron, et le tout a été mixé par Ghyslain-Luc Lavigne (Vincent Vallières, Jean-François Fortier, André...). Leur musique à saveur électronique est arrivée un peu avant le temps, on dirait, et je ne crois pas qu'ils en aient vendus beaucoup.
Quand même, le groupe est de retour, et offre sur Myspace quatre chansons en écoute, dont une faite en collaboration avec Jérôme Minière. Les chansons ont été enregistrées en 2004 en prévision d'un 2e album qui devait s'intituler Fernando Rey, mentionne le groupe sur le site, avant de dire que "Mogilny pourrait sortir de l'ombre en 2007... "
Allez vous faire votre idée au www.myspace.com/mogilnymusique
Publié par
Philippe Papineau
à
9:06 p.m.
Acheté : Vivre dans la nuit, de Nuance
Évidemment, sur ce disque on retrouve l'inoubliable, l'inimitable, la suprême Vivre dans la nuit. Le texte est complexe, chargé de double sens, avec un champ lexical travaillé longuement. Je lis, et relis. Mais de quoi ça parle finalement? "Yé quatre heure du matin / ch'tencore sur le chemin / J'travaille pour mon gagne-pain / et c'est mon destin" Elle travaille dans un bar? Elle est prostituée? Elle est truckeuse? C'est une chauve-souris? On ne le saura peut-être jamais.
Publié par
Philippe Papineau
à
8:22 p.m.
mercredi, août 15, 2007
Les Breastfeeders - Viens avec moi
Piqué à André Péloquin sur son bangbangesque Podmodernisme, voici le clip des Breastfeeders pour la pièce Viens avec moi, première plage de leur dernier disque Les Matins de grands soirs. Ça ressemble à un Scoobidoo trash en noir et blanc, moitié film d'horreur, moitié psychédélique, avec images en superposition approximatives.
Publié par
Philippe Papineau
à
9:07 a.m.
mardi, août 14, 2007
Emo, emo emo, réactions
En fouinant sur le blogue de Bande à part, je suis tombé sur un message de Yuani Fragata sur les emos, datant du 24 avril 2006. En date d'aujourd'hui, il y avait 183 commentaires sur le sujet. 183!! Pendant 183 messages, la population emos et les non emos se renvoient la balle, avec plus ou moins d'élégance, dans un style littéraire "MSNesque" (surtout de la part des emos eux-même). J'ai beaucoup aimé la délicieuse citation suivante:
"Bah jvous trouve pamal con de dire kler emo c laid pi kler gars ki sont emo i sont gay pi ki sabille kommedes fillesgah moi jsuis emo jai des ami(e)s emo pi ga meme des gars pi i sabille ah comme des fille ta pah pensser kler fille uassi sabile demem pi jpeut ddire kon na pah tlmt lmeme linge lah les emo sont ben normale lah gah c pah tlmt plus pire kler fresh le monde ki porte du linge trop grand pi ki ont les pantalon au sol lah pi c pah pc on est emo ou koi ke se soit kon se mutile ou on est malheureux ga moi pi mes ami(e)e s lah on naime lah vie comme pleind dotre monde pi on se mutiles pah lah !! tire vous aver pah tlmt bsoin didire des connerie dmeme a cose du monde lah i vous on rien fait pi i sont po plus mechent kvous lah jtrouve vrmt kser vous ki etes lait pc vous trouver kler emo c laid"
Maudit bazwell du saint-ciboire. Au moins la jeune Melissa n'a pas fait de fautes dans son nom.
Pour essayer de comprendre un peu mieux: http://blogue.bandeapart.fm/2006/04/qui_sont_les_emos.php#c57167
Publié par
Philippe Papineau
à
10:08 p.m.
Benoit Paradis ce vendredi à l'Absynthe
Certains parmi vous avez peut-être découvert Benoit Paradis aux FrancoFolies, d'autre en écoutant Franco Phil, le vendredi de 10h à midi sur les ondes de CIBL 101,5FM (ceci est une plogue discrète), ou bien grâce à son album Introduction. S'il vous est encore inconnu, sachez que vous aurez l'occasion vendredi de remédier à ce terrible état de fait puisqu'il se produira à l'Absynthe, avec son trio. Chanson à saveur jazz, ou l'inverse et rires spontanés sont au rendez-vous.
En plus, ça coûte 5 $. Vous pouvez même payer en menue monnaie si ça vous chante!
Il y a quelques vieilles pièces sur son site Internet, dont quelques une avec son ancien groupe Plywood 3/4, et d'autres sur son Myspace, mais c'est quelque chose de beaaaucoup plus trippant en show, vraiment.

Publié par
Philippe Papineau
à
9:38 p.m.
Urbain Desbois - Cannibale
Urbain Desbois a lancé un album récemment, son 4e, à mi-chemin entre son excellent États d'âne et son moche Entomologie. Maintenant sur étiquette Audiogram, Desbois peut bénéficier de trucs du genre: des communiqués en ligne avec pièce en écoute. Je vous le donne en mille, je vous offre un lien qui vous amènera vers un communiqué en ligne avec une pièce en écoute. C'est le titre Cannibale, pas la meilleur à mon humble avis, mais tout de même cocasse! Bonne écoute.
http://info.audiogram.com/urbain-desbois-presente-son-nouvel-extrait-radio-cannibale/
Publié par
Philippe Papineau
à
9:30 p.m.
Tricot Machine - L'Ours
Il devait être prêt pour le 31 juillet, pas grave, on vous l'envoie un peu plus tard.
Publié par
Philippe Papineau
à
12:07 p.m.
Libellés : Tricot Machine
jeudi, août 09, 2007
La programmation du FMEAT
Le Festival de musique émergente en Abitibi-Témiscamingue, dit le FMEAT ou FME pour les intimes, lançait hier sa programmation. La rumeur voulant que le festival qui se déroule du 30 août au 2 septembre attire Arcade Fire ne s'est pas vérifiée, mais on aura quand même droit à de bons shows.
Pour cette 5e édition, au budget semble-t-il géré de façon très stricte cette année, il y aura moins de flamèches, de gros noms, et quelques groupes joueront deux fois. Bloodshot Bill, présent l'an dernier, jouera deux fois. Tout comme Frank Martel, Carl Bastien And The Stone County Players, Urbain Desbois... Économie? Souci que tous puissent les voir?
Plume Latraverse prendra la 117 tout le long pour jouer au Petit Théâtre. Lesbo Vrouven, Pas Chic Chic, Gatineau, Ezra, Pawa Up First, Marie-Annick Lépine, Dumas, Socalled, Émilie Proulx et Les Breastfeeders font aussi parti de la longue liste des invités. Ils sont tous sur le site du FME, au http://www.fmeat.org/
Une première cette année, il y aura un show extérieur, qui permettra aux plus jeunes d'assister au festival, qui a lieu dans des bars la plupart du temps. C'est Tricot Machine et Momo et ses Maux qui joueront au Marché public de la 7e rue sur l'heure du dîner.
Par ailleurs, le FME offre des forfaits vraiment pas chers. 3 jours et 3 nuits au Domaine Fatima coûte 105 $ par personne, taxes incluses, ce qui inclue trois petits déjeûner, et l'accès aux concerts.
Tous les détails sur leur site Internet: http://www.fmeat.org/
Publié par
Philippe Papineau
à
10:00 a.m.
lundi, août 06, 2007
Les musiciens classiques drogués? Pas une surprise...
Le Soleil de ce matin titrait à sa Une: "Dopage à l'orchestre --- 30 % des musiciens professionnels combattent le stress à coup de bêta-bloquants."
Titre fort, certes, mais pas une grande nouvelle, il me semble. En passant, les bêta-bloquants éliminent l’anxiété en diminuant le rythme cardiaque, explique le journal.
Le texte nous apprend qu'"aujourd’hui, les intervenants qui gravitent autour du milieu estiment qu’en Amérique du Nord, entre 20 et 30 % des musiciens professionnels consomment le produit. Certains en avalent quelques fois par année, avant les auditions, par exemple, d’autres, à chaque répétition. Depuis quelques années, les bêta-bloquants ont frayé leur chemin dans les universités et les conservatoires."
Intéressant, mais pas surprenant. Il me semble que c'est un des milieux où je m'attendais le plus à ce genre de statistiques. Celui de la musique, tous styles confondus. Classique, jazz, rock, country, folk, rap, reggae... Pour combattre le stress, ou pour aider à la créativité, la drogue fait partie du monde de la musique, qu'on aime ou pas. Miles Davis, Jimmy Hendrix, Jim Morrison, Johnny Cash, Janis Joplin, sont quelques exemples connus par tous. Et la liste pourrait s'alonger drôlement, et de noms plus près de nous. Pour plusieurs, c'est la bière qui fera le boulot. Un, deux, trois petites broues avant le show et hop, on saute sur scène un peu plus relax.
Mais bon, avouons qu'un violoncelliste en queue de pie qui se prend un petit bêta-bloquant backstage, ça frappe l'imaginaire.
Publié par
Philippe Papineau
à
10:17 p.m.
Bilan des FrancoFolies
C'est l'heure des bilans, déjà. Déjà car à l'heure d'écrire ces lignes, il reste encore quelques spectacles attrayants à ces 19es FrancoFolies. Juliette Gréco, Yann Perreau, Urbain Desbois, Les Breastfeeders et Galaxie 500, Karkwa «Sons et images», on les manquera, car hors de la ville. Tout de même, la matière n'a pas manqué les huit premiers soirs. Qu'ils aient présenté leur spectacle en salle ou sur les scènes extérieures, plusieurs groupes et artistes méritent qu'on s'y attarde.
Le plus attendu d'entre tous était Abd al Malik. Ce Français, qui mélange savamment rap, jazz et chanson, était précédé d'une rumeur plus que positive. Son Gibraltar est bien ficelé, et en entrevue au Devoir, le jeune trentenaire a brillé par son propos clair, cohérent et sophistiqué. Sur la scène du Spectrum, c'était magique, hypnotisant, intelligent, presque touchant. «Vive le Québec, vive le Québec arc-en-ciel», a-t-il lancé ce soir-là, avant de souligner les derniers jours du Spectrum. Sage et généreux jusqu'au bout, cet Abd al Malik.
Parlant de générosité, il faut souligner à grands traits la performance remarquable de Malajube lors de leur concert acoustique. Les cinq rockeurs nous ont fait un gros cadeau en adaptant leurs pièces. Ils auraient pu n'en faire qu'un peu, ç'aurait passé comme une lettre à la poste. Mais ici, chacune des pièces était une nouveauté, une surprise, une découverte. Sans le courant électrique, on entendait les progressions, les mélodies, les arrangements, et tout y gagnait au change. La foule, captivée, les regardait les yeux brillants et sourire aux lèvres.
Ces mêmes yeux et ces mêmes sourires, on les a retrouvés au Cabaret Juste pour rire, quelques jours plus tard, lors du concert de Tricot Machine, le premier d'une série de quatre. Réchauffé brillamment par les sympathiques Avec pas d'casque, la foule gagnée d'avance a chaudement applaudi le couple-duo. Notre oreille -- certes déjà séduite -- a noté une amélioration de la qualité de l'ensemble par rapport à leurs précédents concerts. Voix plus justes que jamais, énergie débordante, la présence de leurs neuf musiciens semblait leur faire le plus grand bien. Quand les cuivres se sont mis de la partie, ça sautait, ça dansait, tout le monde il était content. Et nous aussi.

À l'extérieur, dans l'humidité du centre-ville, on a découvert avec plaisir le P'tit Ben, de son vrai nom Benoit Rocheleau, et on a aimé revoir Benoit Paradis. Les deux font d'ailleurs partie de la section de cuivres qui accompagnait Tricot Machine. On a aussi apprécié nos différentes promenades en pick-up sur les routes de gravelle en compagnie de Dany Placard et Carl-Éric Hudon. Notre court mais agréable bout de soirée avec Jacquemort n'est pas à négliger, d'autant plus que leurs concerts se font rares.
Dans la catégorie des couci-couça, Agnès Bihl a souffert du fait qu'elle chantait sur la grande scène, trop grande, trop haute pour sa chanson plutôt classique. Les Moquettes coquettes nous ont laissés sur notre faim, tout comme Le Husky. Quoique loin d'être déplaisante, la performance acoustique de Karkwa n'avait également pas l'ampleur espérée. Dans l'heure de spectacle entendue, heureusement que Fred Fortin est venu nous faire vibrer avec sa pièce Scotch, jouée en compagnie d'un quatuor à cordes, ainsi qu'avec une toute nouvelle composition totalement inattendue, qui nous rappelait ses premiers titres. Oh que ça promet.
Maintenant que cette douce surdose de musique francophone est terminée, il ne reste plus qu'à espérer que la curiosité du public québécois ne s'éteindra pas. Des découvertes, il s'en fait toute l'année dans les bars de la province, sur les ondes des radios les plus frondeuses, dans les sites Internet, et dans Le Devoir, tiens. Gardez l'oeil ouvert et l'oreille tendue, nous ferons de même.
Publié par
Philippe Papineau
à
8:54 p.m.
vendredi, août 03, 2007
FrancoFolies - À la pêche
Ben oui. Avant même la fin, je me sauve pour le week-end. Pour taquiner le poisson, le doré pour être plus précis.
Au retour, je vous livre mon bilan final des FrancoFolies.
D'ici-là, voici quelques suggestions en vrac.
Vendredi: Alexandre Désilets, Urbain Desbois en salle.
Samedi: Plaza Musique, Chocolat, Psycho Karlof Killing Machine, Les Breastfeeders/Galaxie 500.
Dimanche: allez fêter au Spectrum pour l'ultime party! Ghislain Poirier aux tables tournantes!
Publié par
Philippe Papineau
à
1:29 a.m.
FrancoFolies en photo
Publié par
Philippe Papineau
à
1:27 a.m.
FrancoFolies - toujours en vadrouille
Quel heureux mercredi d'août! Si, après tous ces concerts extérieurs et intérieurs, notre capacité d'émerveillement commençait à s'émousser, plusieurs concerts nous ont tout de même séduits.
Avant de filer au théâtre Maisonneuve pour entendre ce fameux Grand Corps Malade dont le collègue Sylvain Cormier vous parlait très justement hier, c'est vers Benoît Paradis que nos pas et nos oreilles se sont dirigés. Une foule plutôt nombreuse, assise sur la pelouse, écoutait attentivement ses chansonnettes jazz un peu déglinguées. Pas sérieux pour deux sous, faisant penser à un Damien Robitaille qui jouerait du trombone, Paradis nous a beaucoup plu, même si c'est dans de petits bars qu'il excelle.
Plus tard, c'est Tricot Machine qui nous attendait, ou plutôt l'inverse. Le constat le plus clair, c'est que Matthieu Beaumont et Catherine Leduc ont pris du galon depuis leur concert au théâtre Sainte-Catherine, à Montréal. Là où les voix étaient auparavant hésitantes, elles étaient justes et fortes mercredi soir. Pile sur la note. Les craintes que les «la la la» de la pièce Les Oreillons nous abîment les tympans n'avaient plus leur raison d'être. Et si on trouvait qu'il manquait un peu d'ampleur à ce concert à deux, la performance de mercredi, à 11 musiciens, nous a décroché la mâchoire. Quand la fanfare est arrivée (déguisée) lors d'Un monstre sous mon lit, le poil, ce juge implacable, nous a dressé sur le corps.
Au moment de partir, le couple a entamé la magnifique Les Peaux de lièvres, comme pour nous dire: «Allez, reste, juste un peu.» Allez, que nous nous sommes dit, restons, juste un peu.
Il a donc fallu s'arracher du Cabaret Juste pour rire (il reste encore des places pour ce soir et demain), direction le Spectrum, où Abd al Malik performait. Performer, c'est le mot, car le rappeur français danse, fort bien d'ailleurs, il joue, il anime, il raconte. Il a rendu hommage à Brel, «un rappeur au flot dingue», chantant Ces gens-là en introduction de sa pièce Les Autres. Comme le grand Jacques, Malik est passé maître dans l'art oratoire. Les silences, les hésitations, le rythme: tout y est pour captiver n'importe quel auditoire. En plus, il a rendu hommage au Spectrum, dont il aurait pu se foutre comme de l'an 40. «Il gardera son âme, même si le bâtiment ne sera plus là... » Sage jusqu'au bout des doigts, cet Abd al Malik!
Publié par
Philippe Papineau
à
1:25 a.m.