A Night In Paris, c'est le nom du "sex tape" de Paris Hilton. Une nuit dedans Paris pourrait être la traduction française. La "belle" a tout récemment séduite notre ancien cerbère, José Théodore, qui, selon la rumeur, aurait donc trompé la mère de son bébé, Stéphanie Cloutier, soeur de Véro, dont le père est en prison pour les raisons que vous savez.
Ça va faire des beaux partys de la Saint-Jean.
Alors en guise de réflexion sur l'adultère, rien de mieux qu'une chanson de Georges Brassens: À l'ombre des maris, écrite en 1972. Le refrain à lui seul est un petit bijoux:
Ne jetez pas la pierre à la femme adultère, je suis derrière ...
Paroles de la chanson -- >
vendredi, juin 23, 2006
Une chanson pour Théo et Paris
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Philippe Papineau
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11:22 p.m.
Jacques Villeneuve en chanson
Ben oui. Jacques Villeneuve sortira un album. Il n'a pas gagné de course en dix ans, ou à peu près, alors est-ce que le pilote de F1 assure ses arrières? Un extrait de sa première chanson Accepterais-tu? est maintenant disponible sur son compte myspace... oui oui, son compte myspace. En prime un petit vidéo, arrière-plan alpin, une guitare, quelques accords et le tour est joué. La chanson sonne un peu comme du Marc Déry poche, paraît même que c'est Déry qui a écrit la chose.
Moi je ne suis pas surpris de l'événement. Même que Mononc' Serge avait presque prévu le coup sur sa chanson Celine, tirée de son album Mononc' Serge chante 97:
Chers auditeurs je vous lance deux noms
Jacques Villeneuve et Céline Dion
À votre avis qui des deux a donné
Au Québec les plus grands motifs de fierté
(...)
À la question posée moi je réponds
Jacques Villeneuve sans hésitation
Car si Céline Dion chauffait un char
Ça s'rait pas long qu'a s'ramasserait dans l'décor
Mais si Villeneuve chantait des chansons
Ce s'rait sûrement moins pire que Céline Dion
Ah! ce qu'on a hâte d'entendre tout ça.
Ouf.
***
Franco Phil déménage et est dans les boîtes par-dessus la tête, alors il se peut qu'il soit moins fidèle à ce blogue... vous lirez celui de Patrick Lagacé en attendant.
Publié par
Philippe Papineau
à
10:57 p.m.
mercredi, juin 21, 2006
Saint-Jean dans vos quartiers
Si vous cherchez qui jouera à la fête de la Saint-Jean dans votre coin de la ville, il suffit de visiter le site de la Fête nationale et de faire une recherche par quartier, peu importe la ville du Québec. Voici nos suggestions:
23 juinRosemont / Petite-PatrieParc
Molson (Beaubien / Iberville)
Spectacles pour tous (jusqu'à 23:00)
Hurlevent (musique traditionnelle québécoise), Les Breastfeeders (musique rock, rétro, yé-yé francophone), Les Dales Hawerchuk, (rock francophone) et Syncop (musique fusion francophone)
18:00
Saguenay (arrondissement Jonquière)
Rue St-Dominique / Louis Morin
Pépé et son orchestre
22:30
Saint-Jean-sur-Richelieu
Parc Wilfrid-Laurier
SpectacleGroupe Oztara
20:00
Terrebonne
Ile-des-Moulins, et boul. des Braves
Vieux Terrebonne
Gilles Vigneault et Les Charbonniers de l'Enfer
Sur le boulevard des Braves
21:00Saint-Léonard d'Aston
Stade municipal
Gala de lutte(19:30)
24 juin
La Prairie
Vieux-La Prairie et Parc du Rempart
Spectacle du groupe « Les Batinses »
Jusqu'à 22:30 au Parc du Rempart situé rue St-Ignace au coin du Ch. St-Jean
20:00
Saguenay (arrondissement Chicoutimi)
zone portuaire de Chicoutimi
Stéréotaxie
21:00
Saint-Eustache
Plusieurs sites
Spectacle de Rock avec "Band de Garage"
Sur la Grande scène Molson Dry.
20:30
Dales Hawerchuck
Sur la Grande scène Molson Dry.
22:00
Saint-Hubert
Parc de la cité
Spectacle Yann Perreault
20:45
Les Trois Accords
22:15
Saint-Théodore-d'Acton
Terrain des loisirs
Groupe André - 22:30
Vincent Vallière -24:30
Salaberry-de-Valleyfield
Parc Delpha Sauvé
Spectacle de Marc Déry
21:00
Villeray
Rue de Castelneau (entre St-Denis et de Gaspé)
Vilain Pingouin
21:15
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Philippe Papineau
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9:42 p.m.
lundi, juin 19, 2006
Bilan officiel
Philippe Papineau
En faisant la liste de la vingtaine d'artistes ou de groupes que j'ai vus durant le festival, force est de constater que mes choix sont plutôt disparates. Comment comparer l'énergie débordante d'un Cali, se hissant à bout de bras au balcon du Club Soda, à celle de Prototypes et de WD-40?Commençons par les plus doux. Anaïs nous a charmés malgré sa fatigue avouée et Mara Tremblay nous a épatés de ses adresses musicales en solitaire. Du spectacle bleu de Pierre Lapointe, je retiens surtout le plaisir que j'ai eu à voir le public découvrir Dany Placard, Damien Robitaille et Albin de la Simone. Ça vaut de l'or, ces moments-là. De passage dehors, j'ai entendu Ben Ricour, qui m'a laissé sur ma faim, sauf lorsqu'il s'est mis à taper sur le bois et les cordes de sa guitare comme sur un tambour. Cyrz ? Pas trop notre genre. On se mord par contre les doigts d'avoir raté Nicolas Jules.
C'est qu'on était au Métropolis pour entendre un drôle de spectacle en forme de sandwich à la crème glacée : Avec pas d'casque et Malajube dans le rôle des délicieux biscuits au chocolat et, entre les deux, AS Dragon dans le rôle de la crème molle à la vanille un peu insipide. Le lendemain, au même Métropolis, Band de garage et Les Dales Hawerchuck étaient comme des enfants dans un magasin de jouets : ils tripaient d'être à l'affiche d'une salle si imposante. Mononc' Serge, qui clôturait cette soirée, était déchaîné, et nos sources généralement bien informées nous ont raconté qu'il a fallu un quatrième rappel pour assouvir la foule en délire. Enfin, Galaxie 500 a livré une très puissante performance, faisant vibrer le Spectrum à un point tel où qu'on a cru un moment qu'un des haut-parleurs avait flanché... à moins que ce ne fût nos tympans.
Mentionnons en terminant que l'on sait que Molson permet à plusieurs groupes de jouer aux FrancoFolies grâce à ses commandite, mais dieu du ciel qu'on a hâte de boire autre chose, et surtout à moindre coût !
Paru dans Le Devoir du 19 juin 2006
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Philippe Papineau
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10:20 p.m.
dimanche, juin 18, 2006
25 ans de Celine
Ça fait 3 fois que j'essaie d'écrire un mot sur les 25 ans de carrière de Celine Dion. J'y arrive pas. J'arrive pas à ne pas être diffamatoire. Ou simplement pertinent. Alors j'abdique, tout en vous faisant savoir que j'ai essayé.
Pour vous féliciter, une photo, la preuve de mon amour pour elle.
P.S. Si je trouve l'enfant de nanane qui m'a volé mon cahier de La Presse sur papier glacé en hommage à Celine, ça va barder.
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Philippe Papineau
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10:09 p.m.
Fin de festival avec Arthur
Mon festival s'est achevé avec Arthur H. Faisait si chaud, peut-être que les dames n'en pouvaient plus. Une s'est d'ailleurs presque évanouie devant Pierre Lapointe. Et c'était pas à cause de lui. Imaginez.
J'aime bien M. Higelin fils, mais c'était un bon spectacle, sans plus, sauf pour sa longue version en plusieurs tableaux de Alabama Song, popularisée par les Doors mais écrite par Bertolt Brecht.
Chose étrange, on annoncait au programme Ariane Moffat, et elle n'a été présente que le temps d'une petite chanson, au rappel. J'imagine que les gens qui l'attendait étaient en beau fusil. Moi, je n'en était pas choqué, j'allais plus voir Arthur, mais je comprendrais leur frustation. Lhasa de Sela, aussi sur le programme, a chanté deux titres avec l'homme à la voix (pour le moins) enfumée.
***J'ai aussi vu en fin-fin-fin de FrancoFolies le groupe Le Volume était au maximum au Parc des festivals. Les chansons sont tellement semblables, c'est presque mélangeant. Surtout que les textes disent souvent les mêmes mots: "petite", "conne", "princesses", etc. Quand même un excellent moment musical avec un Johhny Love décalé à souhait. Il était même équipé de ses fiches cartonnées afin de ne rien oublier de son discours sur le disque True Blue de Madonna et son importance par rapport à la carrière de la chanteuse. On a bien ri.
***
Demain: mon bilan des FrancoFolies.
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Philippe Papineau
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3:34 p.m.
mercredi, juin 14, 2006
Avec pas d'casque - AS Dragon - Malajube
Trois noms, trois styles différents: drôle de soirée. Une soirée en forme de sandwich à la crème glacée. Deux bons morceaux de chocolats avec du mou dans le milieu.
D'abord, solide performance de la jeune formation Avec pas d'casque, visiblement neurveuse devant une foule aussi nombreuse. C'était au Métropolis qui contient environ 2300 places, je crois. Des gens dans la salle connaissaient les paroles et les applaudissements étaient plus que polis. Ils ont joué leur reprise de Johnny Cash, A boy named Sue, traduite en français par Un garçon qui s'appelle Carol!! Clairement mon bout préféré. Il ya de bonnes chances que nous les recevions à Franco Phil ce vendredi.
Puis arriva AS Dragon, que je n'aimais pas beaucoup d'emblée, et qui n'a pas marqué de points hier. Pas même la tenue vestimentaire rudimentaire de la chanteuse n'a réussi à me faire tripper (où alors si peu). Leur rock est mou, ça ne lève pas, et ça pèse lourd les années 80. Heureusement, leur claviériste était parfait, robotique à souhait, vêtu d'un manteau de cuir, les cheveux immobiles, le regard placide. Je crois par contre l'avoir vu sourire un instant.
Vous comprendrez donc que nous étions impatient de voir arriver Malajube sur scène. Ils ont donné un bon show, évidemment on comprenait rien des paroles, mais ça rentrait au poste. Deux grosses poches de ballons de fête installées au plafond ont déversées leur lot, mais la grande majorité d'entre elles sont restées coincées par la statique. C'était plutôt cocasse car beaucoup de monde dans la foule regardait le plafond, dans l'espoir de les voir tomber. En vain.
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Philippe Papineau
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12:13 p.m.
Les Prix Félix-Leclerc 2006 : Karkwa et Agnès Bihl
Voici un texte qu'a concocté ma collègue Louise-Maude Rioux Soucy sur le sujet. L'article a été publié dans le Devoir de ce matin. Nous la remercions bien bas de participer à ce p'tit bout de blogue.
***
«Touchant». «Gratifiant». «Énervant». «Encourageant». Les mots ne manquaient pas hier au chanteur et guitariste du groupe [karkwa], Louis-Jean Cormier, pour qualifier l'effet produit par la réception du prestigieux prix Félix-Leclerc de la chanson pour le Québec. [karkwa] succède ainsi aux Vincent Vallières, Pierre Lapointe et autres Yann Perreau, un honneur qui, manifestement, le touche droit au coeur.
Pour un groupe qui désire s'inscrire dans le temps et la longévité comme [karkwa], le prix Félix-Leclerc est en effet un sacré coup de pouce. Mais c'est aussi la promesse d'une énorme lame de fond. «On est prêts. La "tinque" à gaz est pleine, assure le chanteur. On voulait laisser le disque faire son chemin. Là, la machine est huilée, et on s'en va en tournée en France et en Belgique. On va aussi parcourir le Québec.»
Depuis 1998, le quintette rock, formé de Louis-Jean Cormier, Stéphane Bergeron, François Lafontaine, Martin Lamontagne et Julien Sagot, a su faire sa place en imposant un son et un univers que le jury a reconnus hier, après deux albums : Le Pensionnat des établis et Les Tremblements s'immobilisent. La qualité des textes a aussi été soulignée, une fleur cueillie avec plaisir par le groupe. «[karkwa], c'est un band de musiciens, de mélomanes. Qu'on nous félicite aussi pour nos textes, ça me fait une petite fleur, confie Louis-Jean Cormier. Je dis "moi", parce que j'écris beaucoup, mais il y a aussi Julien Sagot qui écrit.»
Du côté de l'Hexagone, le jury a plutôt choisi de mettre de l'avant une fille spirituelle de Renaud, Agnès Bihl, qui s'est aussi méritée le prix Félix-Leclerc de la chanson pour la France. Râleuse de première, Agnès Bihl s'amuse à tirer sur tout ce qui l'énerve, surtout les cons, qu'elle exècre. Celle qui a charmé Paris en affirmant que La Terre est blonde a poursuivi sa quête avec Merci maman merci papa, un album qualifié «d'aussi sombre que lumineux» par le jury.
Rappelons que le prix Félix-Leclerc de la chanson vise à stimuler la création chez les jeunes auteurs-compositeurs-interprètes et à encourager la production et la diffusion de la chanson francophone. Il a été créé en 1996 par la Fondation Félix-Leclerc, en collaboration avec Les FrancoFolies de Montréal.
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Philippe Papineau
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12:01 p.m.
Omnikron et l'hypersexualisation
Je vous propose un texte de La Presse trouvé sur le forum Scène locale, site que je vous suggère de visiter pour vous tenir au courant des spectacles qui viennent sur la scène émergent, y'a beaucoup de groupes qui s'y annoncent.
Dans ce papier, on parle du groupe Omnikrom, que la journaliste Louise Leduc a vu aux FrancoFolies. Elle a eu un p'tit choc. c'est vrai que leurs paroles sont pas très politiquement correctes. Quoique traduire "bitch" en "pouliche", je trouve ça plutôt ingénieux!
Voici le lien pour le texte. Je vous réfère au forum, car je n'ai pas trouvé l'original sur Cyberpresse.
http://scenelocale.forumactif.com/ftopic782.Omnikrom-seme-la-contreverse.htm
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Philippe Papineau
à
11:46 a.m.
lundi, juin 12, 2006
Radiohead à la Place des Arts - Tout à la bonne place
Quand le patron est venu nous voir pour nous offrir de couvrir le concert de Radiohead, nos genoux ont légèrement fléchi. «Pour vrai?» Ben quin. Et c'est où? Place des Arts, salle Wilfrid-Pelletier. Woua! Un concert de la bande à Thom Yorke, explorateurs sonores et musiciens hors pairs, dans une salle à l'acoustique incroyable, ça promet. D'autant plus que c'était la première fois que nous les voyions en chair et en os.
Alors pour l'occasion, samedi soir, nous avions sorti notre plus beau calepin de notes et notre stylo à bille préféré pour entendre ce concert «intime» (plus que le Centre Bell, moins que le Spectrum, disons... ). Nous étions donc fébrile d'assister au premier des deux concerts montréalais de cette tournée au cours de laquelle Radiohead rode du nouveau matériel en prévision de la sortie de son prochain album. Le groupe d'Oxford y a choisi des salles où le public pourrait apprécier pleinement sa musique. D'où le choix de la salle Wilfrid-Pelletier et non du Centre Bell.
Crayon à la main, nous étions prêt à planer, bien calé dans notre siège, à un jet de pierre de Thom Yorke, Ed O'Brien, Colin Greenwood, Jonny Greenwood et Phil Selway. Mais 14 fractions de secondes après la chute du rideau blanc qui cachait les décors du groupe, le parterre s'est levé d'un coup sec, bras en l'air, hurlant de joie, pour ne se rasseoir qu'un fois dans le métro, le spectacle terminé. Va pour le spectacle debout, alors !
Derrière un Yorke sautillant comme un possédé, un mur composé d'une dizaines d'écrans, servant à la fois d'outils d'éclairage mais aussi de surface de projection. Des grésillements radios probablement repiqués plus tôt dans la journée (on a entendu quelque chose comme : «Pour la Fête des pères, obtenez 50 % de rabais sur les... ») ont annoncé The National Anthem et son hypnotisante ligne de basse. Un son impeccable, des éclairages épileptiques, un groupe déchaîné, on savait déjà qu'on passerait un excellent moment, Radiohead et nous.
Pendant deux bonnes heures, Radiohead a fait le tour des différents styles de son répertoire, jouant de plus vieux morceaux, comme Lucky, tirée d'OK Computer, des pièces plus électroniques comme Everything in it's Right Place, entendue sur Kid A, et aussi 2+2=5, pièce de leur dernier disque Hail to the Thief, sur laquelle Yorke s'est particulièrement démené.
Les nouvelles pièces ont été légion mais ne détonnaient pas pour un sou. Sur Banger and Mash, pièce très rock, presque yéyé, Yorke a pris les commandes d'une deuxième batterie (plus tard, ils étaient même trois à frapper les tambours). Puis, assis au piano, le leader a joué 4 Minute Warning, une balade qui a fait taire la foule sans toutefois la faire asseoir. Radiohead a aussi offert Down is the New Low au public montréalais, un morceau que le groupe interprétait seulement pour la seconde fois en spectacle. Bref, après avoir entendu les sept ou huit nouveaux titres, on comprend que ce nouvel album à venir délaissera les machines à bruits pour laisser plus de place aux instruments.
C'est quelque part pendant Street Spirit (Fade Out) que nous avons abandonné le calepin et le crayon, porté par les accords arpégés et par le chant des 3000 fans en transe. Tout dans cette salle semblait alors prendre des proportions gigantesques. Les pièces, le son, les éclairages, et surtout notre plaisir.
Texte de Philippe Papineau publié dans Le Devoir du 12 juin 2006.
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Philippe Papineau
à
11:46 a.m.
Petit bilan des Francos
Tout le monde aux abris
Le parapluie est devenu mon ami et aussi l'incontournable outil des festivaliers montréalais. Si l'essentiel des spectacles vus depuis le début des FrancoFolies était en salle, on a tout de même eu besoin de cette bonne vieille toile repliable en tout début de parcours. Pendant que Luck Merville et sa bande tentaient de faire danser la foule, nous nous sommes plutôt rendu à quelques pas de là pour voir de quel bois se chauffait Ghislain Poirier au Parc des Festivals. Malgré la tempête et quelques petits problèmes d'ordinateurs, Poirier, accompagné d'un batteur et d'un bassiste, a réussi à faire hocher la tête des 200 personnes ayant bravé les conditions climatiques avec ses rythmes accrocheurs.
Vendredi, c'est le spectacle de Mara Tremblay et de Cali qui a attiré notre attention. Mara, seule sur la scène du Club Soda, nous a encore une fois plus ébahis par ses adresses que par ses monologues, surtout pendant la pièce Elvis. Après une introduction au violon enregistrée grâce à une pédale de boucle, elle s'est installée à la guitare, mais aussi au tambour (du pied droit) et à la tambourine (du pied gauche). Au refrain, elle tapait des deux pieds en plus de gratter, de chanter et d'activer et stopper la séquence précédemment enregistrée. Mara Tremblay est une femme-orchestre!
En seconde partie, Cali est débarqué sur scène avec toute sa bande (ils étaient huit en tout) en sautillant, criant, exhortant la foule à danser. Le public le lui a bien rendu, se massant devant la scène, allant même jusqu'à transporter littéralement le chanteur de Perpignan lors d'une séance de body-surfing au deuxième rappel. Poussé par la foule, Cali s'est même hissé au balcon à partir du parterre sur la musique de Elle m'a dit. Après quelques pirouettes, le chanteur est redescendu par où il était monté, accueilli plus bas par ses fans. Ça valait le coup, ne serait-ce que pour voir ça !
Prototypes et WD-40
Samedi soir, après une pause des FrancoFolies le temps du fabuleux spectacle de Radiohead, nous avons poursuivi notre route au Spectrum pour voir la performance tardive de Prototypes et de WD-40. Les Français ont eu du mal à démarrer, la foule encore timide n'aidant pas. Les premières pièces, tirées du premier album, étaient trop lentes : un instant on a craint le pire. La bande a redoublé d'ardeur par la suite sur Un brin de fierté et Autonomie afin de sauver les meubles. Puis, la bande d'Alex Jones, tous de camisoles vêtus, a pris les commandes, livrant leur country-rock à une foule déjà conquise. Éric Goulet, ancien membre de la formation et réalisateur de leur prochain album dont on a entendu un extrait samedi, est aussi venu fêter le temps de deux chansons. Tout pour le rock !
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Philippe Papineau
à
11:38 a.m.
dimanche, juin 11, 2006
Francos, presque au soleil - 11 juin
Dimanche, il fait presque beau. Profitez-en, sortez!
Suggestions du jour - 11 juinAlexandre Farina
Drôle de bête qu'Alexandre Farina. On l'a entendu pour la seule et unique fois lors de la tournée des lauréats du Festival international de la chanson de Granby. Ce soir-là, le Québécois d'origine marseillaise avait volé la vedette avec ses pièces un peu absurdes et son personnage flamboyant. Un hybride entre Damien Robitaille, Urbain Desbois et Pierre Lapointe. Baissez vos défenses et vous serez charmés. À la place Loto-Québec, ce soir à 17h.El Motor
El Motor est né des cendres de l'ancienne formation rock planant Trémolo. D'où l'anagramme. Trémolo, El Motor, voyez ? Un mini-album de quatre titres très prometteur circule en ce moment chez les disquaires indépendants, et les radios communautaires et étudiantes se régalent déjà de leurs pièces. El Motor sonne évidemment comme Trémolo, mais avec plus de gueule, plus de caractère. À découvrir sur la Zone Molson Dry ce soir à 20h.
http://www.myspace.com/elmotorOmnikrom
Avec un M, pas un N, comme dans le programme des Francos. Quelques uns de leurs rythme sont construits par Ghislain Poirier. Ça rebondit, c'est parfois (souvent) vulgaire, mais ça vous rentre dans la tête et ça ressort difficilement. Espérons entendre Pouliche magique et Pour te réchauffer. C'est d'la magie! Ce soir à 19h et21h sur la scène Le Monde hip-hop Vidéotron.
http://www.myspace.com/omnikrom
Publié par
Philippe Papineau
à
4:53 p.m.
samedi, juin 10, 2006
Les Ogres de Barback: les saltimbanques de la chanson
(Désolé, les photos ça marche pas aujourd'hui, Blogspot fait des siennes...)
Des groupes aussi authentiques et aussi épris de liberté que Les Ogres de Barback, on peut les compter sur les doigts d'une seule main. D'un bout à l'autre de leur démarche, tout s'emboîte, tout se relie, s'explique. Amoureuse du voyage et des rencontres qui s'ensuivent, la formation, totalement autonome, lance depuis une douzaine d'années des albums à une vitesse folle pour pouvoir partir en tournée. Les Français, qui nous offraient leur neuvième album Avril et vous cette semaine, seront justement des FrancoFolies ce soir à la Place des Arts.
La raison à la base de cette unité d'esprit se trouve peut-être dans la composition même du groupe : ses quatre membres sont issus de la même famille. En fait, Mathilde et Alice sont jumelles, et Sam et Fred sont leurs frères. La chamaille ne semblait pas être le quotidien du logis, et la musique, loin d'être un sujet de dispute. «Chez nous, il y avait toujours des instruments, toujours des disques qui jouaient, raconte le chanteur du groupe, Fred, au bout du fil. Et tous les quatre, on avait commencé à jouer à la maison. L'avantage, c'est qu'on a écouté les mêmes choses, alors on a les mêmes goûts, on aime les mêmes arrangements, c'est assez pratique !»
Par la force des choses, le quatuor familial en est devenu un musical, non plus relié par leur patronyme, Burguière, mais par leur nom de groupe, sorte de distorsion entre l'orgue de Barbarie et le mot «barbaque», «de la viande bon marché, en argot», précise Fred. «Avec ce nom-là, on voulait se rapprocher de la chanson que les gens jouent dans la rue. Aussi, comme on ne ressemble pas vraiment à des ogres, le décalage est plutôt marrant !»
Gens du voyage
Les premières influences des Ogres sont celles des grands de la chanson française. Les Brel, Ferré, Brassens et compagnie. Ceux que leurs parents écoutaient et qu'eux «connaissaient un peu par coeur», dit Fred, qui a lancé récemment un disque solo où il chante Renaud. Puis vinrent les années 80. «On a écouté tout le mouvement alternatif de l'époque, Les Négresses vertes, La Mano Negra, les VRP, Béruriers noirs.» Enfin, à la clé des Ogres se trouve l'univers des tsiganes. «On est des amateurs de musique traditionnelle tsigane, on est vraiment attirés par ces gens-là, confie Fred. On est des fans du voyage, de la rencontre. On préfère même ce qu'il y a autour du concert que le concert lui-même. Les déplacements avant et après, la rencontre avec les organisateurs, les autres groupes, le public... »
Et ce ne sont pas que des mots en l'air. La fratrie est même déjà partie pendant presque deux ans en tournée sous un chapiteau, baptisé Latcho Drom (la bonne route), avec la formation Les Hurlements d'Léo. «On s'est promenés dans toute l'Europe de l'Est, en France, en Allemagne, en Roumanie. C'était une grosse aventure, raconte Fred, la tête visiblement encore pleine de souvenirs. C'était organisé, il y avait des demandes d'autorisation à chaque concert, mais il y a eu pas mal de fois où les gens étaient programmés l'après-midi pour le soir même !»
Une telle aventure n'aurait probablement pas été possible si Les Ogres de Barback n'étaient pas leurs propres patrons. «Comme on est complètement indépendants, autoproduits, autodistribués, auto tout, on peut faire ce qu'on veut, explique le chanteur. Par exemple, on a fait deux disques live, deux DVD, et même un disque pour enfants. Et comme on n'enregistre pas nécessairement dans un studio, on peut carrément partir avec un ordinateur et un micro pour aller enregistrer avec qui on veut.»
Sur la scène du Théâtre Maisonneuve, ce soir, on doit s'attendre à un spectacle à grand déploiement. «Il y aura énormément de bazar, il y a plein d'instruments, des guitares, des cuivres, des accordéons, une trentaine en tout», explique Fred. Il faut dire que, chez Les Ogres, tout le monde joue de tout, avec talent en plus. «C'est la première fois qu'on met autant de temps pour faire la mise en scène d'un de nos spectacles, pour répéter. Ça va être gros !»
Les Ogres de Barback, ce soir au Théâtre Maisonneuve de la PdA à 20h.
Texte de Philippe Papineau publié dans Le Devoir du 10 juin 2006
Publié par
Philippe Papineau
à
2:42 p.m.
Le grand écart de Protoypes
La formation Prototypes commence à bien aimer notre coin de pays. Après être venus défendre leur premier album, Tout le monde cherche quelque chose à faire, aux FrancoFolies 2004, les Français ont lancé leur second opus, Mutants médiatiques, en terre québécoise avant même de l'avoir fait dans l'Hexagone. Ils sont aussi de retour au festival cette année, où ils animeront le premier party du Shag de la présentation 2006 en plus d'offrir un concert extérieur gratuit et un concert en salle au Spectrum en compagnie de WD-40. La totale.
Issu du croisement entre deux anciens membres de Bosco (Stéphane Bodin et François Marché) et de la chanteuse Isabelle Le Doussal, Prototypes a peaufiné sur Mutants médiatiques un son bien à lui, ancré dans le rock mais truffé d'influences yéyé, sixties mais surtout électro. «Le son électro, ça vient de mon passif et de celui de François», explique le bassiste Stéphane Bodin lors d'un entretien téléphonique aux côtés de la chanteuse Isabelle. «Quand on est arrivés sur Paris, c'était assez dur de jouer avec des groupes de rock parce qu'on ne connaissait personne et que les tarifs des locaux de répétition étaient exorbitants. C'était plus facile de bosser dans la cuisine avec un échantillonneur. Ça nous a marqués dans la façon de produire des morceaux.» Isabelle poursuit: «On a toujours fait le grand écart entre Kraftwerk et les Rolling Stones. Sur notre premier album, Kraftwerk avait pris les devants, mais sur le deuxième, les Stones ont remis les comptes à zéro !»
Prototypes sera plus rock que par le passé. Les instruments prendront aussi plus de place sur scène, à un point où le trio est devenu quatuor, ajoutant à ses rangs un batteur.
«La patate»
Leur performance aux FrancoFolies 2004 avait laissé plusieurs fans sur leur appétit. À l'ombre des Breastfeaders et des Wampas, la jeune formation ne faisait pas le poids. Bien humblement, le groupe fait aujourd'hui son mea-culpa. «On n'avait pas très bien joué. On était super déçus, la sauce n'avait pas pris», avoue Isabelle Le Doussal. Et deux ans plus tard ? «Les gens qui nous voient régulièrement nous disent que ça prend de la patate, rigole Stéphane. On a dû faire une quarantaine de concerts pour cette tournée. On est allés jouer en Angleterre, en Allemagne. À partir du moment où il y a du courant, on branche les guitares et on joue !»
Si, lors de ses concerts à Montréal, il ne faut pas s'attendre à découvrir des morceaux d'un éventuel troisième album, Prototypes promet toutefois d'interpréter deux pièces qu'il ne fait habituellement pas en concert, soit Un garçon fragile et Dis-moi, que le public québécois avait beaucoup demandé lors de ses derniers passages.
Le voyage de Prototypes en Amérique du Nord ne s'arrête pas à cette visite au Québec. Le groupe ira aussi mettre le feu aux poudres aux États-Unis le temps de quelques concerts et défendra un album qui y paraîtra, une compilation de ses deux disques actuels. Parions que les voisins du Sud se laisseront séduire eux aussi.
- Prototypes : les partys du Shag le 8 juin à minuit; à la Zone Molson Dry le 9 juin à 22h; au Spectrum le 10 juin à 23h avec WD-40.
Texte de Philippe Papineau, publié dans Le Devoir du 8 juin 2006
Publié par
Philippe Papineau
à
2:33 p.m.
Francos - Samedi 10 juin sous la pluie
Oups, on a sauté un jour, ça arrivera peut-être quand l'horaire débordera.
À voir ce soir, 10 juin, dehors sous la pluie.-- La Cédille
On vient tout juste de découvrir ce groupe hip-hop et son album Vu du large. La formation originaire de Besançon décrit sa musique comme du «hip-hop instantané». Nous, on vous dit qu'elle est à la limite du jazz, du R&B et du rap, et qu'elle laisse beaucoup de place aux instruments. Ils seront à quatre reprises sur les scènes extérieures, soit ce soir à 19h et à 21h sur la scène Le Monde hip-hop Vidéotron ainsi que demain à 20h et à 22h sur la place Loto-Québec.
-- Roland Gauvin
Un vieux de la vieille de la musique acadienne. Il a entre autres sévit avec 1755, groupe presque culte du coin. Il nous a livré récemment un sympathique album, Traces de bons vivants, duquel on a surtout aimé la pièce 40% proof, l'histoire d'un gars qui se lève le matin et qui se prend un p'tit verre de fort pour se lancer. Sur la Place Loto-Québec à 20h et 22h.
-- Vincent Vallières
Ça fait déjà un bout de temps qu'il traîne les chansons de Chacun dans son espace, mais si vous n'avez pas eu la chance de l'entendre, ça vaut le déplacement. On met un p'tit deux sur la présence de Mara Tremblay. À la Zone Molson Dry, 22h.
Publié par
Philippe Papineau
à
2:23 p.m.
jeudi, juin 08, 2006
Aux Francos, le 8 juin
C'est aujourd'hui que la fête commence, et que mes nuits racoursissent. Au diable le sommeil, c'est pour les faibles. Hum.
Mes suggestions du jour - 8 juin
-- Benoît Paradis, à 18h sur la Place Loto-Québec.
Être étrange découvert lors des Francouvertes de cette année. Une dose d'absurdité, une autre de théâtre et une autre de folie. Mélanger et vous obtenez un bon moment. Et une légère euphorie. Pour gratis.
-- Les Robots de la rime, à 19h, sur la scène Le Monde hip-hop Vidéotron (rhaa, les pubs...)
Un groupe hip-hop, vous aurez deviné. À entendre ne serait-ce que pour les chansons reprenant les clichés du baseball, ça vaut la peine. "Attends ta balle, mets ton oeil dessus". Trop de souvenirs de terrains gazonnés, de casquettes laites, de banc de bois tout brisés où on se rentrait des échardes, d'entraîneurs malhabiles et de chants de motivation. (Des points, des points, on veut des points. On frappe la balle, on cours su'é buts, on rentre-au-marbre.)-- Ghislain Poirier, à 22h à la Zone Molson Dry
Pour ceux qui veulent éviter la cohue du spectacle d'ouverture, je vous suggère les ryhtmes bien gras de Ghislain Poirier. Il sera accompagné de Christian Olsen (batterie) et de Vander (basse)Invités : Omnikrom et Séba. On risque de "bouncer" pas mal, le gros.
-- Protoypes, à minuit au partys du Shag
Le trio français fera un DJ set au Savoy du Métropolis ce soir. En fait, ce sera plus le bassiste et le guitariste du groupe qui s'amuseront avec les platines. Les deux ont longtemps faits les DJ, ça promet. Et la chanteuse Isabelle a promis qu'elle danserait.
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Philippe Papineau
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10:54 a.m.
mardi, juin 06, 2006
Ce vendredi à Franco Phil
Ce vendredi, sur les ondes de CIBL, je reçois la moitié de Band de garage, soit un individu (rappel: 2 x 1/2 = 1). La moitié du groupe viendra faire une sélection musicale et discuter musique. L'émission commence à 10 h am, et notre invité y sera dès 11 h. C'est à ne pas manquer, chers internautes-auditeurs-lecteurs-amis!
Franco Phil
vendredi de 10h à midi.
101,5 FM - CIBL Radio-Montréal
Photo : Alexandre Leclerc
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Philippe Papineau
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10:21 p.m.
samedi, juin 03, 2006
Pierre Lapointe en entrevue
- Il a vendu 80 000 copies de son deuxième album, La Forêt des mal-aimés. Pas pire. Il aurait pu vendre pas mal plus de son premier album éponyme en sortant son second un plus tard. Mais il a pas voulu. Alors les ventes du premier ont ralenties, tournant en ce moment autour de 100 000 copies. Intéressant.
- Il ne viendra pas à Franco Phil, sur les ondes de CIBL. Il n'a pas le temps, il a un shooting photo. Il a tout de même avoué avoir été déçu de ne pas avoir donné d'entrevues aux petits médias, ceux-là même qui l'ont mis sur la map. Lapointe s'explique en disant qu'il a dû faire 130 entrevues pour son 2e disque, et qu'il ne fallait pas négliger les régions.
- Il est très, très bavard. Il n'aime pas dire "mon public". Il dit "le public qui viend me voir". Il a dit que j'ai une gueule de journaliste. Je sais pas si c'est un compliment.
- Il s'ennuie de ses 21 ans, où il travaillait à l'hôpital. Mais à l'époque il détestait ça.
- Il aime pas, mesdames, quand en plein bar, vous venez vous accrocher à lui et que vous appellez toute votre bande pour leur dire "Eilllle!! C'est Pierre Lapointe!!!" De toutes façons vous perdez un peu votre temps. (Ça c'est moi qui le dit, pas lui.)
- Il est fatigué, en période de cueillette. Il veut partir une chocolaterie (bon, c'est pas vrai mais il l'a dit quand même)
- Il partira plusieurs mois en France. Il espère vendre 30 000 copies, à l'image d'un Arthur H.
Tout ça ne se retrouve pas dans mon texte publié dans Le Devoir de ce matin. Un moment donné il faut couper. Mais vous, vous le savez maintenant. Bande de chanceux.
Ne s'y trouve pas non plus les 12 défauts de Pierre Lapointe. Pour ça, il faut acheter le Elle Québec. Paraît qu'il est perfectionniste.
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Philippe Papineau
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12:36 p.m.
vendredi, juin 02, 2006
Nouvelle étiquette de disque
Après toutes ces jérémiades (bon, elle est facile...), revenons à des moutons plus musicaux.
L'auteur-compositeur-interprète Navet Confit s'est associé cette semaine avec GSI Musique pour créer une nouvelle étiquette de disque dite "à saveur montréalaise" nommée La Confiserie.
Navet Confit y sera le directeur artistique, alors ça promet: "des projets aux teintes psychédéliques et des idées confites sont déjà sous le soleil attendant la belle saison pour éclore", nous apprend t-il dans son communiqué.
Dry & Dead, la présente étiquette du Navet Confit restera active. Il pourra y faire des trucs plus proches de ses intérêts personnels.
On apprend également que 500 nouvelles pochettes produites en sérigraphie sont maintenant disponibles.
Pleins de bonnes nouvelles, quoi!
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Philippe Papineau
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10:07 p.m.
jeudi, juin 01, 2006
Jérémy à 18 piastres
Aujourd'hui, je me suis fait plaisir. J'avais 45 minutes à perdre entre une entrevue pour les Francos et le boulot, et je suis allé flâner chez Archambault.
À peine quelques pas de faits que vlan, sur l'étalage "Nouveautés", LE PETIT JÉRÉMY!! Fou de joie, je me précipite sur l'album, vérifiant tout de même autour de moi de quelques regards furtifs que personne ne me voit prendre la ma-gni-fique pochette de l'album Comme un papillon.
...
17,99 $. 18 tomates.
Ta...
Même pas moyen de l'acheter juste pour faire rire les copains.
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Pour écouter son album de Noël:--->
Pour écouter des extraits du succulent Comme un papillon: --->
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Promis, on ne reparlera plus du petit Jérémy Gabriel sur ce blogue. Plus jamais. À moins qu'il sorte un album country.
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Philippe Papineau
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9:16 p.m.